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Article de Mireille Hadas-Lebel
L’œuvre de l’historien juif de langue grecque, passé à la postérité sous le nom hybride de Flavius Josephus, constitue une source majeure pour la connaissance du judaïsme antique et particulièrement du premier siècle de l’ère commune.
Parallèle entre deux illustres juifs de la diaspora confrontés à une prestigieuse civilisation différente de leur tradition religieuse
Un article de Mireille Hadas-Lebel
Une étude affirme que le phénomène relaté dans la Bible serait d’origine naturelle et explicable.
Le judaïsme du Ier siècle est loin d’être monolithique. Réparti entre l’ancien royaume de Judée avec pour capitale Jérusalem et une très importante diaspora de la Babylonie à la Méditerranée occidentale, il se divise en Judée même en plusieurs courants. L’apparition du christianisme devait ajouter un schisme supplémentaire dans une société déjà fragmentée.
Enfin un tesson de l’époque de David qui confirmerait l’existence de son royaume ?
Entretien de France 2 avec Mireille Hadas-Lebel, professeure à Paris IV et spécialiste de l’histoire du judaïsme dans le monde antique. Elle a récemment écrit "Rome, la Judée et les Juifs" (Picard, 2009)
Article de Mireille Hadas-Lebel.
"Mystère et scandale"
A la fin du 2ème Temple, apparait un nouveau groupe au sein du judaïsme, les Pharisiens, le judaïsme actuel en est l’héritier.
Les Pharisiens constituent l’un des trois principaux courants du judaïsme judéen au Ier siècle, avec les Sadducéens et les Esséniens. Paradoxalement, alors que l’on considère en général que le judaïsme qui a survécu à la destruction du Temple en 70 leur est rattaché, ils ne sont jamais mentionnés en tant que tels dans les textes rabbiniques. Nos deux seules sources sur les Pharisiens sont Flavius Josèphe (Guerre II, 162-166 ; Antiquités XVIII, 12-15 et passim) et le Nouveau Testament (Evangiles synoptiques et Actes des apôtres).
Sur fond de complots, de changements de régimes politiques, de grèves et de persécutions, celle de la confrérie de l’Ordre d’Aménophis, Fils de Hapou, et celle des artisans hebrers de la Nécropole thébaine, aurait eut lieu l’Exode, au début de la 21e dynastie, vers 1080-1060 av. J.-C, soit 200 ans après Ramsès II.