parce que Dieu disait : " Le peuple pourrait se raviser à la vue de la guerre, et retourner en Égypte. "
Détour vers le mer des joncs
Dieu fit donc dévier le peuple du côté du désert, vers la mer des Joncs, et les enfants d’Israël partirent en bon ordre du pays d’Égypte, Moïse emporta en même temps les ossements de Joseph ; car celui-ci avait formellement adjuré les enfants d’Israël, en disant : " Dieu ne manquera pas de vous visiter, et alors vous emporterez mes os de ce pays. "
Ils décampèrent de Soukkoth et vinrent camper à Ètham, à l’extrémité du désert.
L’Éternel les guidait, le jour, par une colonne de nuée qui leur indiquait le chemin ; la nuit, par une colonne de feu destinée à les éclairer, afin qu’ils pussent marcher jour et nuit.
La colonne de nuée, le jour, et la colonne de feu, la nuit, ne cessaient de précéder le peuple.
14
L’Eternel parla ainsi à Moïse « Dis aux enfants d’Israël de remonter et de camper en face de Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer ; devant Baal-Cefôn, à l’opposite, vous camperez au bord de la mer, et Pharaon se dira que les enfants d’Israël sont égarés dans ce pays ; que le désert les emprisonne. Et je raffermirai le cœur de Pharaon, et il les poursuivra ; puis j’accablerai de ma puissance Pharaon avec toute son armée, et les Égyptiens apprendront que je suis l’Éternel. "
Ils obéirent.
Pharaon les poursuit
On rapporta au roi d’Égypte que le peuple s’enfuyait. Alors les dispositions de Pharaon et de ses serviteurs changèrent à l’égard de ce peuple, et ils dirent : " Qu’avons-nous fait là, d’affranchir les Israélites de notre sujétion ! "
Il fit atteler son char, emmena avec lui son peuple ; prit six cents chars d’élite et tous les chariots d’Égypte, tous couverts de guerriers. L’Éternel fortifia le cœur de Pharaon, roi d’Égypte, qui se mit à la poursuite des enfants d’Israël.
Cependant les Israélites s’avançaient triomphants.
Les Égyptiens qui les poursuivaient les rencontrèrent, campés sur le rivage ; tous les attelages de Pharaon, ses cavaliers, son armée, les joignirent près de Pi-Hahiroth, devant Baal-Cefôn.
Le peuple panique
Comme Pharaon approchait, les enfants d’Israël levèrent les yeux, et voici que l’Égyptien était à leur poursuite ; remplis d’effroi, les Israélites jetèrent des cris vers l’Éternel.
Et ils dirent à Moïse : " Est-ce faute de trouver des sépulcres en Égypte que tu nous as conduits mourir dans le désert ? Quel bien nous as-tu fait, en nous tirant de l’Égypte ? N’est-ce pas ainsi que nous te parlions en Égypte, disant : " Laisse-nous servir les Égyptiens ?" De fait, mieux valait pour nous être esclaves des Égyptiens, que de périr dans le désert. "
Moïse répondit au peuple " Soyez sans crainte ! Attendez, et vous serez, témoins de l’assistance que l’Éternel vous procurera en ce jour ! Certes, si vous avez vu les Égyptiens aujourd’hui, vous ne les reverrez plus jamais. L’Éternel combattra pour vous ; et vous, tenez-vous tranquilles ! "
Passage de la mer des joncs
L’Éternel dit à Moïse : " Pourquoi m’implores-tu ? Ordonne aux enfants d’Israël de se mettre en marche. Et toi, lève ta verge, dirige ta main vers la mer, et divise la ; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à pied sec. De mon côté, je vais affermir le cœur des Égyptiens pour qu’ils y entrent après eux ; et alors j’accablerai Pharaon et son armée entière, ses chars et sa cavalerie. Les Égyptiens reconnaîtront que je suis l’Éternel, quand j’accablerai Pharaon, ses chars et ses cavaliers. "
Le messager de Dieu, qui marchait en avant du camp d’Israël, passa derrière eux : la colonne nébuleuse cessa d’être à leur tête, et se fixa en arrière. " Elle passa ainsi entre le camp égyptien et celui des Israélites : pour les uns il y eut nuée et ténèbres, pour les autres la nuit fut éclairée ; et, de toute la nuit, les uns n’approchèrent point des autres.
Moïse étendit sa main sur la mer, et l’Éternel fit reculer la mer, toute la nuit, par un vent d’est impétueux, et il mit la mer à sec, et les eaux furent divisées. Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer, dans son lit desséché, les eaux se dressant en muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon, ses chariots, ses cavaliers, entrèrent à leur suite au milieu de la mer. Or, à la dernière veille, l’Éternel fit peser sur l’armée égyptienne une colonne de feu et une nuée, et jeta la perturbation dans l’armée égyptienne ; et il détacha les roues de ses chars, les faisant ainsi avancer pesamment.
Alors l’Égyptien s’écria : " Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour eux contre l’Égypte ! "
Le Seigneur dit à Moïse Étends ta main sur la mer, et les eaux rebrousseront sur l’Égyptien, sur ses chars et sur ses cavaliers.
Moïse étendit sa main sur la mer, et la mer, aux approches du matin, reprit son niveau comme les Égyptiens s’élançaient en avant ; et le Seigneur précipita les Égyptiens au sein de la mer. Les eaux, en refluant, submergèrent chariots, cavalerie, toute l’armée de Pharaon qui était entrée à leur suite dans la mer ; pas un d’entre eux n’échappa.
Pour les enfants d’Israël, ils s’étaient avancés à pied sec au milieu de la mer, ayant les eaux, comme un mur, à leur droite et à leur gauche.
L’Éternel, en ce jour, sauva Israël de la main de l’Égypte ; Israël vit l’Égyptien gisant sur le rivage de la mer. Israël reconnut alors la haute puissance que le Seigneur avait déployée sur l’Égypte, et le peuple révéra le Seigneur ; et ils eurent foi en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.
Cantique de la mer
15
Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent
" Chantons l’Éternel, il est souverainement grand ;
Coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer.
Il est ma force et ma gloire, l’Éternel ! Je lui dois mon salut.
Voilà mon Dieu, je lui rends hommage ; Le Dieu de mon père, et je le glorifie.
L’Éternel est le maître des batailles ; Éternel est son nom !
Les chars de Pharaon et son armée, Il les a précipités dans la mer ;
L’élite de ses combattants
Se sont noyés dans la mer des Joncs. L’abîme s’est fermé sur eux ;
Au fond du gouffre ils sont tombés comme une pierre.
Ta droite, Seigneur, est insigne par la puissance ;
Ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi. Par ta souveraine majesté
Tu renverses tes adversaires ; Tu déchaînes ton courroux,
Il les consume comme du chaume. Au souffle de ta face
Les eaux s’amoncellent,
Les ondes se dressent comme une digue, Les flots se figent au sein de la mer.
Il disait, l’ennemi :
Courons, atteignons ! Partageons le butin " Que mon âme s’en repaisse !
" Tirons l’épée, que ma main les extermine !... "
Toi, tu as soufflé,
L’océan les a engloutis ;
Ils se sont abîmés comme le plomb Au sein des eaux puissantes.
Qui t’égale parmi les forts, Éternel ? Qui est, comme toi, paré de sainteté ;
Inaccessible à la louange,
Fécond en merveilles ?
Tu as étendu ta droite, La terre les dévore.
Tu guides, par ta grâce,
Ce peuple que tu viens d’affranchir ; Tu le diriges, par ta puissance, Vers ta sainte demeure.
A cette nouvelle, les peuples s’inquiètent, Un frisson s’empare des habitants de la Philistée.
A leur tour ils tremblent, les chefs d’Édom ;
Les vaillants de Moab sont saisis de terreur, Consternés, tous les habitants de Canaan. Sur eux pèse l’anxiété, l’épouvante ;
La majesté de ton bras
Les rend immobiles comme la pierre, Jusqu’à ce qu’il ait passé, ton peuple, Seigneur !
Qu’il ait passé, ce peuple acquis par toi ;
Que tu les aies amenés, fixés, sur ce mont, ton domaine,
Résidence que tu t’es réservée, Seigneur ! Sanctuaire, mon Dieu ! Préparé par tes mains.
L’Éternel régnera à tout jamais ! "
Car, les chevaux de Pharaon, chars et cavalerie, s’étant avancés dans la mer, l’Éternel en avait refoulé les eaux sur eux, tandis que les enfants d’Israël marchaient à pied sec au milieu de la mer.
Cantique de Miriam
Miriam, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit en main un tambourin, et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins et des instruments de danse. Et Miriam leur fit répéter :
Chantez l’Éternel, il est souverainement grand ;
Coursier et cavalier, il les a lancés dans la mer
Les eaux amères
Moïse fit décamper Israël de la plage des joncs, et ils débouchèrent dans le désert de Chour, où ils marchèrent trois jours sans trouver d’eau. Ils arrivèrent à Mara.
Or, ils ne purent boire l’eau de Mara, elle était trop amère ; c’est pourquoi on nomma ce lieu Mara.
Le peuple murmura contre Moïse, disant : Que boirons-nous ? "
Moïse implora le Seigneur ; celui-ci lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau, et l’eau devint potable. C’est alors qu’il lui imposa un principe et une loi, c’est alors qu’il le mit à l’épreuve ; et il dit : " Si tu écoutes la voix de l’Éternel ton Dieu ; si tu t’appliques à lui plaire ; si tu es docile à ses préceptes et fidèle à toutes ses lois, aucune des plaies dont j’ai frappé, l’Égypte ne t’atteindra, car moi, l’Éternel, je te préserverai. "
Ils arrivèrent à Elim ; là étaient douze sources d’eau et soixante-dix palmiers.
Ils y campèrent près des eaux.
Nostalgie de l’Égypte
16
Puis ils partirent d’Elim, et arrivèrent toute la communauté des enfants d’Israël - au désert de Sin, qui s’étend entre Elim et Sinaï : c’était le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie du pays d’Égypte.
Toute la communauté des enfants d’Israël murmura contre Moise et Aaron, dans ce désert ; et les enfants d’Israël leur dirent : " Que ne sommes-nous morts de la main du Seigneur, dans le pays d’Égypte, assis près des marmites de viande et nous rassasiant de pain ; tandis que vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim tout ce peuple !"
L’Éternel dit à Moïse : " je vais faire pleuvoir pour vous une nourriture céleste ; le peuple ira en ramasser chaque jour sa provision, et j’éprouverai de la sorte s’il obéit à ma doctrine ou non. Le sixième jour, lorsqu’ils accommoderont ce qu’ils auront apporté, il se trouvera le double de leur récolte de chaque jour. "
Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d’Israël : " Ce soir,. vous reconnaîtrez que c’est l’Éternel qui vous a fait sortir du pays d’Égypte ; et demain, vous serez témoins de la gloire du Seigneur, lorsqu’il fera droit à vos murmures contre lui. Mais nous, que sommes nous, pour être l’objet de vos murmures ? Vous le verrez, ajouta Moïse, lorsque Dieu vous donnera, ce soir, de la viande pour vous nourrir, et demain, du pain pour vous rassasier, accueillant ainsi les murmures que vous proférez contre lui ; car que sommes-nous ? ce n’est pas nous qu’atteignent vos murmures, c’est l’Éternel ! "
Moïse dit à Aaron : " Dis à toute la communauté des enfants d’Israël : Approchez-vous de l’Éternel, car il a entendu vos murmures. "
Comme Aaron parlait ainsi à toute la communauté des enfants d’Israël, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la majesté divine apparut dans le nuage.
" L’Éternel parla ainsi à Moïse " J’ai entendu les murmures des Israélites. Parle-leur en ces termes : Vers le soir vous mangerez de la viande, au matin vous vous rassasierez de pain ; et vous reconnaîtrez que moi, l’Éternel, je suis votre Dieu. "
Nué de cailles et récolte de Manne
En effet, le soir, les cailles arrivèrent et couvrirent le camp ; et le matin, une couche de rosée s’étendait autour du camp.
Cette couche de rosée ayant disparu, on vit sur le sol du désert quelque chose de menu, de floconneux, fin comme le givre sur la terre.
A cette vue, les enfants d’Israël se dirent les uns aux autres : " Qu’est ceci ? " car ils ne savaient ce que c’était.
Et Moïse leur dit : " C’est là le pain que l’Éternel vous donne pour nourriture. Voici ce qu’a prescrit l’Éternel : Recueillez-en chacun selon ses besoins : un ômer par tête ; autant chacun a de personnes dans sa tente, autant vous en prendrez. "
Ainsi firent les enfants d’Israël : ils en ramassèrent, l’un plus, l’autre moins. Puis ils mesurèrent à l’étrier. Or, celui qui en avait beaucoup pris n’en avait pas de trop, celui qui en avait peu n’en avait pas faute chacun avait recueilli à proportion de ses besoins.
Moïse leur dit " Que nul n’en réserve pour le lendemain." "N’écoutant point Moïse, quelques-uns gardèrent de leur provision pour le lendemain ; mais elle fourmilla de vers et se gâta.
Et Moïse s’irrita contre eux.
Ils recueillirent cette substance tous les matins, chacun en raison de sa consommation ; lorsque le soleil l’échauffait, elle fondait.
Mais il advint, au sixième jour, qu’ils recueillirent une provision double deux ômer par personne ; tous les phylarques de la communauté vinrent l’annoncer à Moïse.
Il leur répondit : " C’est ce qu’a dit le Seigneur : Demain est le shabbat solennel, le saint chômage en l’honneur de l’Éternel ! Ce que vous avez à cuire, cuisez-le ; à faire bouillir, faites-le bouillir aujourd’hui, et toute la provision restante, gardez-la en réserve pour demain. "
Ils la réservèrent pour le lendemain, comme l’avait ordonné Moïse ; et elle ne se gâta point, et il ne s’y mit point de vers.
Instauration du Shabbat
Moïse dit : " Mangez-la aujourd’hui, car c’est aujourd’hui shabbat en l’honneur de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouveriez point aux champs. Six jours de suite vous en recueillerez ; mais le septième jour, jour de chômage, il n’y en aura point. "
Or, le septième jour, quelques-uns du peuple allèrent à la récolte, mais ils ne trouvèrent rien.
L’Éternel dit à Moïse : " Jusqu’à quand vous refuserez-vous à garder mes préceptes et mes enseignements ? ’’ Considérez que l’Éternel vous a gratifiés du shabbat ! c’est pourquoi il vous donne, au sixième jour, la provision de deux jours. Que chacun demeure où il est, que nul ne sorte de son habitation le septième jour."
Et le peuple chôma le septième jour.
La Manne en témoignage
La maison d’Israël donna à cette substance le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre, était blanche, et avait la saveur d’un beignet au miel.
Moïse dit : " Voici ce qu’a ordonné le Seigneur : Qu’un ômer plein de cette manne reste en dépôt pour vos générations, afin qu’elles connaissent le pain dont je vous ai nourris dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir du pays d’Égypte. "
Moïse dit à Aaron : « Prends une urne, et y dépose un plein ômer de manne, et place-la devant l’Éternel, comme souvenir pour vos générations. "
Ainsi que l’Éternel l’avait prescrit à Moïse, Aaron la déposa devant l’arche du Statut, comme souvenir.
Les enfants d’Israël mangèrent de la manne quarante ans, jusqu’à leur arrivée en pays habité ; cette manne, ils en mangèrent jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan. Quant à l’ômer, c’est la dixième partie de l’èpha.
Soif
17
Toute la communauté des enfants d’Israël partit du désert de Sîn pour diverses stations, sur l’ordre du Seigneur.
Ils campèrent à Refidîm, où il n’y avait point d’eau à boire pour le peuple.
Le peuple querella Moïse, en disant " Donnez-nous de l’eau, que nous buvions ! "
Moïse leur répondit : " Pourquoi me cherchez-vous querelle ? pourquoi tentez-vous le Seigneur ? "
Alors, pressé par la soif, le peuple murmura contre Moïse et dit : " Pourquoi nous as-tu fait sortir de l’Égypte, pour faire mourir de soif moi, mes enfants et mes troupeaux ? "
Moïse se plaignit au Seigneur, en disant : " Que ferai-je pour ce peuple ? Peu s’en faut qu’ils ne me lapident. "
Le Seigneur répondit à Moïse : " Avance-toi à la tête du peuple, accompagné de quelques-uns des anciens d’Israël ; cette verge, dont tu as frappé le fleuve, prends-la en main, et marche. Je vais t’apparaître là-bas sur le rocher, au mont Horeb ; tu frapperas ce rocher et il en jaillira de l’eau, et le peuple boira. "
Ainsi fit Moïse, à la vue des anciens d’Israël. On appela ce lieu Massa et Meriba, à cause de la querelle des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel en disant : " Nous verrons si l’Éternel est avec nous ou non ! "
Attaque par Amalek
Amalec survint et attaqua Israël à Refidim. Moïse dit à Josué : " Choisis des hommes et va livrer bataille à Amalec ; demain, je me tiendrai au sommet de cette colline, la verge divine à la main. "
Josué exécuta ce que lui avait dit Moïse, en livrant bataille à Amalec, tandis que Moïse, Aaron et Hour montèrent au haut de la colline.
Or, tant que Moïse tenait son bras levé, Israël avait le dessus ; lorsqu’il le laissait fléchir, c’est Amalec qui l’emportait. Les bras de Moïse s’appesantissant, ils prirent une pierre qu’ils mirent sous lui, et il s’assit dessus ; Aaron et Hour soutinrent ses bras, l’un de çà, l’autre de là, et ses bras restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
Josué triompha d’Amalec et de son peuple, à la pointe de l’épée.
L’Éternel dit à Moïse : " Consigne ceci, comme souvenir, dans le Livre, et inculque-le à Josué : que je veux effacer la trace d’Amalec de dessous les cieux. "
Moïse érigea un autel, qu’il nomma " Dieu est ma bannière. " Et il dit : " Puisque sa main s’attaque au trône de l’Éternel, guerre à Amalec de par l’Éternel, de siècle en siècle ! "