Une partie du mouvement Massorti autorise le minyane virtuel en « temps de crise ».
Le communiqué précise que la diffusion en streaming ne doit pas être activée pendant Shabbat et ne pas impliquer de profanation du Shabbat.
Les dirigeants du mouvement Massorti américain ont publié une déclaration autorisant la récitation du kaddish des endeuillés avec un quorum de 10 hommes virtuels.
Dans un communiqué daté de cette semaine, les rabbins Elliot Dorff et Pamela Barmash, co-présidents de la Commission de la Loi juive et des Normes (CJLS ) ont déclaré qu’au vu de la crise sanitaire actuelle, il est permis de constituer un quorum virtuel, un minyane, avec d’autres individus, par vidéo-conférence.
« La permission de constituer un minyane exclusivement en ligne, que ce soit pour les prières requérant un minyane ou uniquement pour le kaddish des endeuillés, est limité à cette « shaat had’hak » (heure de crise), où pendant des semaines, en former un sans risquer de porter atteinte à la vie d’autrui est impossible », ont écrit les rabbins . « Cette permission est limitée aux régions où la fermeture de la plupart des synagogues a été recommandée ou imposée. »
En vertu de la loi juive traditionnelle, un minyane se constitue par la présence de 10 adultes juifs dans un seul endroit physique pour la lecture de certains passages de la Torah. Le CJLS lui-même a défendu cette règle à une écrasante majorité dans un document de 2001 rédigé par le rabbin Avram Israel Reisner.
Mais le courrier d’Elliot Dorff et Pamela Barmash, qui ne forment pas un comité de responsa officiel, avance que la pandémie de coronavirus actuelle constitue une situation extraordinaire en vertu de laquelle certaines dispositions de la loi juive peuvent être suspendues. Leur opinion prévoit tout de même certaines limites, notamment que les participants se voient et s’entendent, et répondent « amen » au moment voulu.
Le courrier précise également qu’en ce qui concerne le respect du Shabbat, jour où l’usage des appareils électroniques est généralement prohibé, aucune diffusion en direct ne doit être activée, ce qui pose problème pour les plateformes comme Zoom, qui exigent que les utilisateurs se connectent en entrant pseudo et mot de passe.
Parmi les nombreuses façons dont la pandémie de coronavirus a bouleversé la vie des Juifs, la récitation du Kaddish des endeuillés est l’une des plus chargées sur le plan émotionnel. Les personnes en deuil récitent traditionnellement cette prière quotidiennement pendant 11 mois après le décès d’un parent, et pendant 30 jours après le décès d’un frère, sœur, enfant ou conjoint, et elle est souvent considérée comme un élément important du processus de deuil. Ces derniers jours, alors que les restrictions draconiennes sur les rassemblements sociaux sont devenues la norme dans le monde entier, de nombreux Juifs en deuil se sont trouvés dans l’impossibilité de réunir les dix personnes nécessaires pour la réciter.
« Les rabbins doivent rassurer les personnes en deuil qu’elles remplissent leurs obligations légales juives dans ces circonstances et ne doivent se sentir nullement coupables de se souvenir et d’honorer le défunt de cette manière », souligne la lettre.
Texte original du rabbin Dorff
Communiqué du « Committee on Jewish Law and Standards », le comité chargé de répondre aux questions de halakha au sein du mouvement massorti aux Etats-Unis.
Veuillez trouver ci-dessous une lettre du rabbin Elliot Dorff , président du CJLS , et du rabbin Pamela Barmash, vice-présidente, donnant des conseils aux communautés se trouvant dans des régions touchées par le COVID-19. Merci aux rabbins Joshua Heller, Daniel Nevins et Avram Reisner pour leur contribution aux versions antérieures et au CJLS dans son ensemble. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas d’un responsum officiel du CJLS .
Un responsum du rabbin Avram Reisner approuvé par le CJLS en 2001 (à lire dans le pdf ci-contre pour avoir les arguments détaillés), permet à des juifs isolés de se joindre par voie électronique à un minyane (dix juifs adultes) se réunissant en personne, à condition que ce soit en semaine et non le shabbat. Nous affirmons aujourd’hui que cela doit rester la pratique courante. La majorité d’entre nous est fermement convaincue que cela devrait rester la règle même dans une situation d’urgence telle que nous la vivons aujourd’hui (cha’at hadehak).
Les juifs pratiquants adultes sont tenus de prier trois fois par jour, et ils peuvent le faire seuls sans minyane. Les communautés peuvent également organiser une prière en commun même quand il n’y a pas minyane, en omettant la récitation du « barekhou », de la « kedousha » et du kaddish » (appelés dans le Talmud « devarim chebikdoucha ». Bien qu’il n’y ait pas de répétition de la ‘Amidah en l’absence d’un minyane, l’officiant peut choisir de la réciter suffisamment fort pour que les autres puissent l’entendre, sans la kedousha , mais en encourageant la communauté à chanter. Cela sera utile à ceux qui peuvent ne pas avoir facilement accès à un livre de prières (siddour ). Il est conseillé aux rabbins de fournir des opportunités interactives d’étude de la Torah en ligne afin de faciliter un sentiment de lien communautaire pendant cette période où beaucoup d’entre nous restent à la maison.
Le kaddish des endeuillés (kaddich yatom) a une résonance particulière. Notre mouvement a édité plusieurs prières destinées aux personnes endeuillées ou qui célèbrent un anniversaire de deuil et qui sont dans l’impossibilité de réciter le kaddish en présence d’un minyane. Certains d’entre eux pouvant ressentir de la détresse de ne pas pouvoir réciter le kaddish des endeuillés, en particulier pendant une période prolongée, le devoir des rabbins est de rassurer ces personnes en deuil, leur donner les moyens de remplir leurs devoirs malgré les circonstances et éviter qu’ils ne développent un sentiment de culpabilité. Il existe également d’autres alternatives que de dire kaddish avec un minyane lorsque cela est impossible, comme étudier un texte ou consacrer une autre mitsva à la mémoire de l’être aimé.
Cependant, nous pensons que dans les circonstances actuelles, une position plus souple sur la constitution d’un minyan à distance peut être acceptable, d’autant plus qu’il y a eu des avancées technologiques importantes. Les sources classiques (Choulhan ‘Aroukh Orah Hayyim 55:13, et d’autres citées par le rabbin Reisner) exigent qu’un minyane soit situé dans un espace physique. Cependant, l’article suivant du Choulhan ‘Arukh (Orah Hayyim 55:14) ouvre la possibilité d’une exception, en statuant qu’on peut se joindre à un minyane si l’on peut voir les visages des autres participants :
[/מי שעומד אחורי בית הכנסת וביניהם חלון אפי’ גבוה כמה קומות אפילו אינו רוחב ארבע ומראה להם פניו משם מצטרף עמהם לעשרה/]
« Celui qui se tient derrière la synagogue, avec une fenêtre entre cette personne et la communauté, même si [cette fenêtre] est haute de plusieurs étages et possède moins de quatre coudées de large, s’il leur montre son visage, il peut se joindre à eux pour former un minyane de dix personnes. »
La possibilité qu’un minyane soit constitué de personnes qui ne sont pas physiquement proches les unes des autres est encore élargie par le rabbin Yitzhak Zilberstein dans Hashukei Hemed sur Berakhot 21b (p. 135), où il autorise la constitution d’un minyane pour le kaddish des endeuillés dans le cas où les participants sont dispersés dans un champ mais peuvent se voir. Récemment, le rabbin Haim Ovadia a attiré l’attention sur cette source, plaidant en faveur de la constitution d’un minyane au moyen d’une connexion vidéo et audio en temps réel entre dix Juifs.
Dans la situation de crise que nous vivons, nous publions cette décision en nous fondant sur ces précédents : Si les autorités civiles et/ou médicales d’une région décident qu’il est dangereux pour les gens de se rassembler en personne et recommandent ou ordonnent la fermeture des lieux de culte, il est permis de constituer un minyane dont les participants (dix adultes juifs) ne sont pas situés dans un seul et même endroit physique.
Certains parmi nous soutiennent que dans une situation de crise telle que celle que nous vivons actuellement, les personnes participant à un minyane qui est uniquement en ligne peuvent réciter les « devarim chebikdousha » (prières nécessitant un minyane), avec leur communauté. Les participants comptés pour le minyane doivent pouvoir se voir et s’entendre par des moyens virtuels et être en mesure de répondre « amen » et autres réponses liturgiques à l’officiant.
La lecture d’un Sefer Torah étant autorisée pour des études privées, la parasha peut être lue dans un rouleau sans bénédiction. Il est aussi possible que la parasha soit lue à partir d’un texte imprimé, tel qu’un Houmash ou une Bible hébraïque, toujours sans bénédiction. Éventuellement, la bénédiction pour l’étude de la Torah peut être récitée avant la lecture.
Certains d’entre nous soutiennent qu’il est permis de constituer un minyane exclusivement en ligne uniquement pour réciter le kaddish des endeuillés. La source dans Hashukei Hemed crée un précédent en ce qu’elle se réfère spécifiquement au Kaddish (dans un cimetière), plutôt qu’à un minyan en général. L’exigence d’un minyane pour le Kaddish n’est pas mentionnée dans la liste des « devarim chebikdousha » dans la Mishna (Méguila 4, 3). La nécessité d’un minyane pour le Kaddish est mentionnée pour la première fois dans le traité Sofrim (10, 7), traité tardif postérieur au Talmud de Babylone ou de Jérusalem. Dans cette source aussi, les participants doivent pouvoir se voir et s’entendre par des moyens virtuels et être capables de répondre « amen » et autres réponses liturgiques à l’officiant. Le Kaddish derabbanan peut également être récité après une étude de la Torah avec un minyan constitué de personnes éloignées.
Cette autorisation de constituer un minyane entièrement en ligne, que ce soit pour toutes les prières nécessitant un minyane ou seulement pour le kaddish des endeuillés, est limitée à cette situation de crise (« cha’at hadehak »), où pendant des semaines consécutives rassembler un minyane ne sera pas possible sans causer de risque pour la santé et la vie humaine. Cette autorisation est également limitée à une région dans laquelle toutes les synagogues ont reçu l’ordre de fermer le temps du confinement.
Surtout, cette autorisation est toujours sujette à des inquiétudes quant à la façon dont cela pourrait être accompli pendant shabbat. L’utilisation de la technologie vidéo pour participer aux offices de shabbat et de yom tov pose des problèmes complexes, et nous les mentionnons ici pour informer les rabbins et les communautés de ces obstacles. Le CJLS y travaille actuellement, mais même ceux qui tendraient à l’autoriser exigeraient que la connexion ne soit pas activée par un juif le shabbat. La connexion devrait être activée à la synagogue avant shabbat ou s’activer automatiquement à un moment précis. Les personnes qui se connectent à la vidéo doivent activer leur ordinateur, tablette ou téléphone mobile avant shabbat ou le faire activer automatiquement (beaucoup d’applications nécessitent une connexion individuelle, ce qui est problématique). De plus, d’autres questions doivent encore être prises en compte : lors du shabbat et des jours de fête les juifs doivent éviter de prendre des mesures actives pour enregistrer les données ou réparer leur matériel en cas de dysfonctionnement. Ces problèmes complexes ne doivent pas être ignorés. Néanmoins les communautés peuvent contourner ces difficultés en proposant une diffusion en direct à une heure qui n’est ni shabbat ni yom tov (par exemple, vendredi soir avant le coucher du soleil, ou après la sortie du chabbat pour la havdala ).
Cette autorisation pour un minyane à distance en ligne est limitée à la situation de crise que nous traversons, alors qu’il est interdit et dangereux pour dix juifs adultes de se rassembler en personne dans une région où les synagogues sont fermées pendant le confinement. Cela ne s’applique pas à ceux qui se trouvent dans une région où les autorités civiles et/ou médicales n’ont pas recommandé ni ordonné la fermeture des lieux de culte pour les rassemblements publics.
Traduction rabbin David Touboul
Réaction de Yeshaya Dalsace :
Tout d’abord merci au rabbin Elliot Dorff pour sa réactivité. Je suis personnellement très réservé à l’utilisation durant le Shabbat même en l’ayant ouvert avant, car je sais les manipulations quasiment inévitables.
Les gens devraient profiter de la situation de confinement pour véritablement respecter shabbat et éviter des activités qu’ils ne cessent de faire toute la semaine, à savoir surfer sur le net et se servir de leur tablette…
Par contre j’organise une prière commune (mais qui ne compte pas comme minyane) les jours de semaine sur la chaine YouTube. Je pense que justement, le shabbat doit marquer la fermeture de tout cela et une autre dimension.
Sur la question du kaddish , je suis également sceptique. Les gens ne sont pas vraiment ensembles et ne peuvent pas répondre (sauf zoom ou autre très bien réglé), ce n’est pas un minyane au sens stricte et je me range à l’opinion du rabbin Reisner de 2001. On peut très bien se passer de dire le kaddish et il existe bien d’autres manières intelligentes et spirituelles d’honorer la mémoire d’un proche. On peut par exemple étudier le kaddish (voir l’excellent livre « kaddish » de Leon Wieseltier) ou dire un texte alternatif.
Pour Pessah, c’est un peu autre chose et cela regarde chaque famille qui peut ou non s’organiser un lien skype ou autre. Beaucoup de personnes seront seules ce soir-là alors que leur proches et amis ne sont pas bien loin, mais inaccessibles. Dans de tels cas, trouver le moyen d’avoir un lien les uns avec les autres me semble utile, mais à étudier en détail.
Yeshaya Dalsace
Position du rabbin Chaim Wiener
PEUT-ON CONSTITUER UN MINYANE SUR INTERNET ?
Pour être récitées, de nombreuses prières ont besoin d’un minyane, qui est un groupe de 10 personnes. Dans le Traité Meguila la Mishna déclare :
Ils ne récitent pas le Shema en répondant, Et ils ne passent pas devant l’Arche (pour réciter la Amida ) ; Et (les prêtres) ne lèvent pas leurs mains (bénédiction des prêtres) ; Et ils ne lisent pas la Torah (en public) ; Et ils ne concluent pas par une Haftara des prophètes ; Et ils ne s’arrêtent pas à des processions (funéraires) ; Et ils ne disent pas la bénédiction pour les endeuillés, ou le réconfort des endeuillés, ou la bénédiction des jeunes mariés ; Et ils ne mentionnent pas le nom de Dieu sur l’invitation (pour dire le Birkat Hamazone) ; excepté en la présence de dix. (Mishna , Meg. 4:3)
Diverses explications ont été données sur l’exigence d’un minyane. L’idée qui est peut-être la mieux connue est qu’il y a des obligations communautaires et, par conséquent, le besoin d’une récitation au sein d’une communauté. Dix est le nombre minimum pour qu’une communauté soit considérée.
Une autre explication est qu’il y a des Activités Sacrées - Devarim-She-ba-Kedousha - et elles doivent se faire en présence de Dieu. La présence de Dieu est garantie quand dix personnes se rassemblent, comme il est écrit : « Et je serai sanctifié parmi les enfants d’Israël » (Lev. 22:32)
Si dix personnes ont besoin de se réunir ensemble pour un minyane, quel est le sens de ‘ensemble’ ? Pour être compté, à quelle distance doit-on se trouver ?
Le Shoulkhan Aroukh donne cette règle : « Tous les dix doivent se trouver en un endroit et le dirigeant de la prière parmi eux ». (OC, 55:13). Les Poskim (décisionnaires de la Halakha ) ont discuté de nombreuses différentes configurations tout au long des années : si vous vous trouvez en dehors d’un bâtiment derrière une vitre et que vous pouvez voir et entendre le service, serez-vous compté ? (oui). Si vous vous trouvez dans une pièce différente qui s’ouvre sur la pièce où la prière est dite, serez-vous compté ? (non). Si le dirigeant de la prière se tient à l’embrasure de la porte entre les deux pièces, est-ce que les deux pièces peuvent être considérées comme le même endroit ? (oui). Le dénominateur commun est que « se trouver dans le même endroit » signifie être capable de voir au moins quelques-uns des autres participants du service de prière. Aussi la proximité physique est essentielle.
Si la définition d’un minyane est dix personnes dans le même endroit, peut-on élargir la définition pour inclure la présence dans le même endroit social et spirituel ? En particulier, dans le cas d’un moyen électronique où les participants non seulement s’entendent les uns les autres mais peuvent aussi voir les autres, quoique ce ne soit que sur un écran.
A nouveau, la plupart des Poskim ont déterminé que le minyane ne peut pas être constitué de cette façon ; que la proximité physique est la définition centrale d’une communauté. Mais, alors qu’un minyane virtuel ne compte pas comme un vrai minyane, beaucoup seront d’accord qu’un minyane virtuel a de la valeur, et qu’il y a de nombreuses parties du service qui peuvent être récitées dans un minyane virtuel.
La Mishna citée plus haut liste les parties du service qui exigent un minyane correctement constitué. Il y a d’autres parties du service qui, habituellement, exigent la présence d’un minyane, mais elles ne font pas partie de cette liste. Donc, la répétition de la Amida , réciter la Kedousha (dans la répétition), la bénédiction sacerdotale, la lecture publique de la Torah et la lecture de la Haftara avec ses bénédictions, tout cela exige un minyane de dix personnes au même endroit.
Là où l’obligation d’un minyane est une coutume établie plutôt qu’une exigence légale, un minyane virtuel serait acceptable. Pour quelles choses un minyane virtuel serait-il suffisant ?
Kaddish : Le Kaddish est une louange traditionnelle de Dieu, récitée par l’endeuillé à la fin du service de la prière. C’est plus une coutume qu’une obligation religieuse, et il ne contient pas le nom de Dieu. Par conséquent, un minyane virtuel serait suffisant.
Barekhou : qui est l’appel à prier qui débute les prières du soir et du matin, ce n’est pas une partie fondamentale du service et il ne contient pas le nom de Dieu explicitement.
Lecture de la Torah : Alors que la lecture communautaire, qui entraîne la lecture depuis un parchemin en appelant sept personnes et la récitation de bénédictions, exige un minyane, une personne peut toujours lire et étudier la Torah, qu’elle soit seule ou en groupe.
Haftara : Comme ci-dessus. Peut être lue à tout moment - mais sans les bénédictions d’une lecture communautaire.
En fin de compte, un minyane c’est deux choses : il représente une communauté physique et c’est un endroit spirituel où réside la présence divine. Dans un monde idéal, ces deux choses sont concomitantes. Mais là où ce n’est pas possible, il y a de nombreuses façons de créer des communautés. Nos communautés virtuelles devraient nous permettre de créer un espace spirituel où nous pouvons accueillir la présence divine et réciter ensemble la plupart de nos prières communautaires. Mais sans une vraie proximité, nos communautés sont incomplètes. Ne dire que quelques-unes de nos prières communautaires reflète cette réalité.
Puisse-t-il être la volonté de Dieu que cette menace actuelle disparaisse, et que nous retournions bientôt à l’éventail complet de nos activités et nos prières communautaires.
Rabbi Chaim Weiner (directeur du Beit Din Massorti Européen) (merci à J. Perelberg pour cette traduction).
Les communautés massorti s’organisent. Voir le lien vers chaque communauté en bas de chaque page de ce site.
Cet article particulier sur les activités quotidiennes en lignes (offices et étude juive)
https://dorvador.org/Coronavirus.html
Vous pouvez écouter des heures d’études talmudiques en ligne sur ce site :