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Yom haShoa

Yom haShoa

Le jour officiel pour commémorer la Shoa dans le monde juif.

Le 27 Nissan   dans le calendrier hébraïque (juste après Pessah), sauf si ce jour tombe un shabbat ou un dimanche, il est alors déplacé.

Yom Hashoa en Israël

Yom haShoah a été instauré par une loi en 1959, qui a été signé par David Ben Gourion et Yitzhak Ben-Zvi, respectivement Premier Ministre et Président d’Israël.

Le jour de Yom HaShoah à 10 heures du matin, les sirènes retentissent pendant deux minutes à travers tout Israël. Les voitures, les bus s’arrêtent et les passagers en sortent. Les piétons s’arrêtent également et respectent deux minutes de silence. Pendant ce jour les lieux de loisirs et la plupart des établissements publics sont fermés conformément à la loi. Les chaînes de télévision et de radio diffusent essentiellement des programmes documentaires à propos de l’Holocauste et des interviews et reportages sur les commémorations et de la musique triste. Aucune publicité n’est diffusée. Tous les drapeaux du pays sont en berne.

Les enfants vont à l’école habillés en bleu et blanc, les couleurs du drapeau national, où ils assistent à des cérémonies. Des commémorations ont également lieu dans les lycées, où les étudiants écoutent les témoignages des derniers survivants et discutent de cette période en classe. À Auschwitz, des milliers de lycéens israéliens commémorent ce jour par la Marche des Vivants par opposition aux Marches de la mort de l’Holocauste. Ces évènements font partie de l’enseignement scolaire sur la Seconde Guerre mondiale et sont subventionnés par le Ministère de l’éducation.

En France

La lecture "sans interruption" des noms des hommes, femmes et enfants juifs déportés de France, principalement vers Auschwitz, de mars 1942 à août 1944, se fait chaque année à l’initiative du rabbin   Daniel Farhi qui lança cette idée adoptée par tous aujourd’hui. Elle se fait à Paris au Mémorial de la Shoa devant le "Mur des noms" sans interruption durant 24 heures.

Sur les 76 000 personnes de confession juive déportées, seules 2 500 ont survécu.

Cette lecture est l’affaire de tous et l’histoire de chacun, les organisateurs sont donc : le Mémorial de la Shoah , le Mouvement juif libéral de France (MJLF), l’association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF) et le Consistoire   de Paris. Le mouvement Massorti   se joint chaque année.

"Cette lecture n’est pas seulement un acte de mémoire. C’est une preuve d’amour", estime André Chomand, qui fut déporté avec huit membres de sa famille dans des camps de concentration.

Chacun peut venir participer durant ces 24 heures de lecture et de toute façon allumer un ner zikaron (bougie mémorielle) chez lui.

Une pensée pour le Rwanda

Communiqué de notre ami Meïr Waintrater auquel se joignent les rabbins   Yechaya Dalsace et Rivon Krygier :

Une pensée pour nos amis rwandais alors que nous approchons du Yom ha-Choa :

Au Rwanda, un village de jeunes accueille des rescapés du génocide des Tutsi. Il s’agit d’une initiative juive américaine, sur le modèle des villages d’enfants qui, en Israël, accueillirent les rescapés de la Shoah. » (cf. http://www.asyv.org/tikkun.html).

A l’heure où les rescapés commémorent le génocide, il faut dire une fois encore notre honte, notre colère et notre douleur. Honte pour avoir laissé faire sans porter secours, colère parce que la négation du crime continue de se manifester, douleur face à une perte que le temps n’abolit pas. Dix-huit ans après, la marque du génocide reste présente dans la chair des rescapés. Elle doit rester aussi, ineffaçable, dans nos consciences.

En hébreu, le chiffre dix-huit représente la vie. Est-il plus belle expression de fidélité à la vie que celle des hommes et des femmes qui fondent des familles là où le génocide n’avait laissé que dévastation ? Il y a dix-huit ans régnait au Rwanda le sinistre « Tuez-les tous », signe de ralliement des massacreurs. Dix-huit ans après, le souvenir du génocide continue de susciter en nous honte, colère et douleur. Mais il nous appelle aussi à exprimer aux rescapés notre admiration et notre amour.

Meïr Waintrater mars 2012

Messages

Yom haShoa

Bonsoir, shalom,

Je découvre votre site avec bonheur et vous remercie pour cet article auquel vous associez avec raison le drame Tutsi.

Je suis interpellée par l’avant-dernière image de votre vidéo-montage : la photo montrant le bras d’un bébé posé sur celui d’une personne rescapée ; savez-vous si le bras adulte a pu être "identifié" par le N° qu’il porte et qui est bien évident ?

Je m’interroge en effet depuis des mois en raison de l’utilisation qui a pu être faite de cette photo après la diffusion sur le net d’un texte en anglais dans lequel elle était insérée. Une traduction tronquée, en français, du texte a priori d’origine qui était "anonyme" et rappelait à la mémoire indistinctement toutes les victimes du nazisme, s’est curieusement transformée en une "émotion personnalisée" dans la mesure où la même photo était présentée en laissant clairement entendre qu’il s’agissait de "Henri Kichka et son arrière petit-fils".

Henri Kichka existe bel et bien et vit en Belgique. J’ai eu l’occasion d’interroger via courriel Madame Viviane Teitelbaum (députée à Bruxelles) à ce sujet ; elle n’a pas dû avoir le temps de s’en occuper car elle m’avait aimablement répondu qu’elle poserait la question directement à Henri Kichka mais ne m’a pas fait part de l’éventuelle réponse.

Qu’en est-il au juste pour autant que l’on puisse le savoir ? Je trouve, encore aujourd’hui, ce détournement ou cette attribution sur le texte en français bien surprenante.

Bien à vous. Aviva

Yom haShoa

Aucune idée, nous n’avons pas fait ce montage qui est sur YouTube.

Ce n’est pas la seule photo dans ce style qui circule.

Si vous trouvez le fin mot de l’histoire, tenez nous au courant.

Yeshaya Dalsace Webmaster

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