Le judaïsme implique des dimensions autrement plus profondes : identitaires (les juifs sont un peuple avec une histoire particulière), culturelles (le judaïsme passe par une langue : l’hébreu, une littérature, des musiques, des cuisines et même de l’humour), spirituelles (le judaïsme est une religion spirituelle extrêmement complexe, exigeante et difficile à bien connaître et à pratiquer).
Un judaïsme ouvert à l’idée de la conversion.
Nous sommes au courant de la façon dont sont traités bien des candidats à la conversion dans certaines institutions orthodoxes .
Ils se retrouvent, hélas, bien souvent manipulés, humiliés, contraints à une pratique obscurantiste du rituel, obligés de mentir sur leur situation personnelle, ballottés d’année en année pour le plus souvent ne jamais obtenir de conversion.
Au bout du compte, ils ressortent dégoûtés du judaïsme, psychiquement et spirituellement heurtés ; alors que cela devrait être tout le contraire.
Nous considérons que cette politique n’est pas conforme à la Halakha , qu’elle représente même une profanation du nom divin et du judaïsme, réduit à une caricature sans saveur. Nous la dénonçons entièrement et cherchons à défendre un judaïsme d’ouverture ou et de respect de l’individu.
Certains rabbins orthodoxes ne correspondent pas du tout à cette description, mais nous avons entendu trop de témoignages déplorables pour ne pas alerter les candidats contre des pratiques qui sont à la limite de la dérive sectaire et plus destructrices que constructives.
Nous considérons que le judaïsme authentique ne défend pas de telles valeurs et nombreux sont les textes de la tradition juive prônant un rapprochement des candidats de bonne volonté. C’est donc par souci de conformité à la Halakha et à l’esprit de nos sages que nous prônons l’ouverture et non par laxisme.
Un candidat à la conversion sera reçu au plus tôt par le rabbin et sera toujours le bienvenu à toutes nos activités (Offices, cours et conférences, activités sociales et récréatives) même si sa démarche ne devait pas aboutir.
Le judaïsme Massorti se définit comme une approche pluraliste et humaniste de la vie juive. Cela implique pour notre part le désir de prendre en compte et d’honorer les sentiments personnels et la conscience du candidat. Réciproquement, la plus grande sincérité et honnêteté du candidat à la conversion sont requises. La situation religieuse et personnelle de ce dernier peut être confiée au rabbin en toute confiance, et les questions délicates qui pourraient se poser peuvent lui être adressées en entretien privé. De même, les études, autant que les aspects pratiques, seront présentés et discutés pendant les cours avec le souci sincère de respecter la démarche et la conscience de l’individu, d’être ouvert et sensible à son questionnement spirituel.
Cependant les candidats à la conversion doivent bien comprendre la difficulté et l’importance de l’enjeu de leur démarche et l’investissement personnel qu’ils devront fournir.
Se convertir au judaïsme n’est pas seulement adopter une vague idéologie éthique et biblique, ou savoir déchiffrer quelques mots d’hébreu incompris. Le judaïsme implique des dimensions autrement plus profondes : identitaires (les juifs sont un peuple avec une histoire particulière), culturelles (le judaïsme passe par une langue : l’hébreu, une littérature, des musiques, des cuisines et même de l’humour), spirituelles (le judaïsme est une religion spirituelle extrêmement complexe, exigeante et difficile à bien connaître et à pratiquer).
Le candidat à la conversion doit non seulement accepter mais vouloir de tout son cœur intégrer l’histoire riche et complexe d’Israël. Sa démarche implique donc de très réels efforts de sa part et même un changement profond dans son mode de vie.
Si elle est véritablement décidée et motivée, elle trouvera auprès de la communauté Massorti et de ses rabbins toute l’aide et les encouragements possibles ainsi que l’enseignement nécessaire.
Il va sans dire que la demande de conversion doit s’accompagner de la fréquentation assidue de la communauté juive dans son ensemble et plus particulièrement de la synagogue.
Cela implique une présence régulière aux offices (vendredi soir, samedi matin et fêtes), une participation assidue aux différents cours, une implication active dans la vie communautaire (repas, conférences, excursions). Nous demandons en outre au candidat de s’abonner à une revue juive de son choix (l’Arche, Information juive, etc.) ainsi que de lire le maximum d’ouvrages et de se tenir au courant de l’information concernant le monde juif (sites Internet, films, programmes télévisés et notamment ceux du dimanche matin sur la deuxième chaîne). De plus, nous recommandons tout particulièrement que le candidat ait fait au moins un voyage en Israël avant l’aboutissement de sa démarche. Enfin, un apprentissage actif de l’hébreu est indispensable, tout candidat doit savoir au moins lire correctement et connaître le sens principal de ce qu’il lit (pour ce faire il existe de nombreux cours d’hébreu et méthodes).
Un candidat qui considérerait que ces exigences sont trop lourdes pour lui et ne voudrait pas faire de tels efforts se verrait tout simplement surseoir ou refuser sa conversion. Il pourra bien entendu continuer à fréquenter nos synagogues où il sera toujours le bienvenu.
Couple mixte
A priori, on ne doit pas se convertir pour faire plaisir à son conjoint ou sa belle famille, une telle conversion ne serait pas sérieuse. Il arrive cependant souvent, que le contact avec le judaïsme commence au hasard d’une relation amoureuse. Les unions mixtes sont extrêmement nombreuses de nos jours et bien souvent le conjoint non juif découvre une tradition chaleureuse et un intérêt spirituel qu’il ignorait auparavant. S’il existe donc un véritable intérêt spirituel, une attirance profonde et sincère pour le monde juif et un projet familiale juif sérieux, la conversion peut s’avérer une bonne solution. Dans un tel cas, le mouvement Massorti recevra chaleureusement le couple mixte et cherchera à l’aider à trouver une solution.
Notre fonction n’est pas de juger les gens, ni de leur faire des reproches, encore moins de leur mettre des bâtons dans les roues, mais de rester à leur écoute et de faire en sorte que la synagogue soit un lieu de dialogue, d’ouverture et de respect de l’autre.
Par contre, une conversion de façade ne sera pas acceptée.
Dans le cas particulier d’une démarche de conversion d’un non juif qui fréquenterait un juif, nous considérons que le juif doit accompagner et aider son partenaire, sa présence aux différentes activités est donc également indispensable. Dans le cas où ils seraient mariés civilement ils doivent programmer leur mariage religieux dans le plus bref délai suivant la conversion.
Dans le cas où un couple mixte a des enfants en bas âge, la conversion de la mère impliquera obligatoirement que les enfants en fassent de même et qu’ils seront élevés dans le judaïsme. Si ces enfants sont assez grands pour exprimer leur désir, leur conversion dépendra de leur engagement propre.
Enfant dont seul le père est juif
Il est devenu courant que des enfants d’unions mixtes désirent s’inscrire dans le judaïsme qui souvent est pratiqué de façon familiale.
Sans reconnaître la judéité pleine et entière d’un enfant de père juif et de mère non juive, nous tenons compte de son ascendance juive pour l’aider à trouver un moyen de « régulariser » sa situation vis-à-vis du judaïsme
avec le consentement des deux parents.
Un tel enfant, même s’il doit passer par une conversion formelle, profite déjà d’une identité juive forte et d’une pratique familiale d’un certain niveau. Notre rôle est d’aider cet enfant à s’inscrire dans le judaïsme en conformité avec la Halakha .
Cela implique non seulement l’inscription au Talmud Tora (cours d’enseignement religieux pour enfants) mais également la présence régulière aux offices.
Nous demandons également que les parents fréquentent activement la synagogue (offices et cours pour adultes) et s’engagent dans une vie communautaire, cela y compris pour la mère non juive de l’enfant qui, sans se convertir, doit accompagner au mieux son enfant et son mari et aider à créer une ambiance juive à la maison.
Au cas où une famille ne serait pas prête à une telle démarche familiale, l’aboutissement de la conversion de l’enfant ne saurait avoir lieu avant sa majorité civile, la Bar/Bat Mitsva serait donc repoussée à l’âge adulte, cela même si l’enfant a fréquenté tous les cours de Talmud Tora.
La conversion comme engagement
Dans tous les cas, le candidat à la conversion s’engage à respecter au mieux de ses possibilités les règles du judaïsme, les Mitsvot, c’est-à-dire à manger Casher , respecter le Shabbat et les fêtes et continuer une démarche d’études (aussi bien avant qu’après la conversion).
Nous considérons que sans un tel engagement, la démarche de la conversion n’est pas sérieuse.
Au besoin, le candidat est invité à s’entretenir avec le rabbin des difficultés ou contraintes pratiques qu’il pourrait rencontrer et qui entravent son observance. Le rabbin étudiera avec lui la ligne de conduite à suivre et les éventuelles solutions à apporter.
Ces exigences peuvent paraître lourdes mais elles sont le minimum exigible pour une conversion authentique. Elles sont basées sur notre expérience et notre déception occasionnelle devant la superficialité de certaines démarches.
Il faut comprendre que devenir juif implique un bouleversement de l’individu et que cela ne saurait se faire sans un ferme engagement de sa part.
Il faut comprendre également que la conversion au judaïsme engage non seulement le candidat, mais également le rabbin , sa communauté, le peuple juif dans son ensemble et même l’État d’Israël puisque cette conversion donne le droit automatique à la citoyenneté israélienne selon la Loi du retour.
S’il est dans cet état d’esprit, nous serons de tout cœur aux côtés du candidat qui sera accueilli à bras ouverts et épaulés dans sa démarche.
Dans tous les cas, le rabbin se tient à votre entière disposition pour toute précision et toute discussion.
Étapes de la conversion
Concrètement, la conversion exige près de deux ans d’apprentissage (sauf cas très exceptionnel). Le rabbin est seul habilité à juger de la maturité de la démarche.
Au bout de cet apprentissage le candidat devra passer un examen de connaissances du rituel, de la Halakha , de l’hébreu, de l’histoire et de la vie juive. S’il réussit cet examen et qu’il correspond aux critères fixés ci-dessus, le rabbin permettra alors à ce candidat de se présenter devant le Beit Din (assemblée de trois rabbins ) européen du mouvement Massorti (qui se tient généralement à Londres pour des raisons pratiques et administratives), Beit Din qui jugera après entretien avec le candidat de sa capacité à rentrer dans le peuple d’Israël.
Il va sans dire que le candidat est censé se désengager de toute croyance ou rite d’une autre religion ; de déclarer solennellement que le motif de sa conversion est volontaire, libre et sincère, conformément à la loi juive traditionnelle, en assumant l’irréversibilité de la démarche. Le candidat déclare reconnaître que le judaïsme est un monothéisme et que son engagement suppose l’acceptation d’endosser la discipline des commandements prescrits par la Tora et la tradition juive au mieux de ses forces. Il s’engage à persévérer en maintenant un lien étroit avec une communauté juive de son choix, et d’éduquer précocement ses (futurs) enfants dans la voie du judaïsme.
Si le Beit Din l’accepte (ce qui ne pose pas de problèmes quand la préparation a été sérieusement faite) le candidat passera au Mikvé (bain rituel) et recevra une attestation de conversion. Si le candidat est un homme, il aura à subir l’intervention de la circoncision. Dans le cas où il serait déjà circoncis (non rituellement), il aurait à accomplir le rite symbolique de « la rougeur de sang » התפת דם ברית (voir avec le rabbin ). Il sera alors considéré comme juif à part entière.
Pendant toute la durée de l’apprentissage le candidat doit obligatoirement être cotisant, de plus il doit payer le tarif prévu pour une conversion (les difficultés financières sont bien sûr prisent en compte). Les dépenses du Beit Din sont aux frais du candidat.
Il va sans dire qu’une fois la conversion aboutie, le candidat est censé demeurer membre actif d’une communauté juive et continuer à participer à ses activités et la soutenir du mieux qu’il le peut. L’intention ferme d’entretenir dans le futur un lien vivant avec une communauté juive, est capital car elle témoigne du désir de donner une suite cohérente au processus de conversion au judaïsme.
Depuis 2009, nous profitons d’un mikvé kasher à disposition sur Paris et les conversions se passent dorénavant à Paris (avant elles se faisaient à Londres du fait que le Consistoire refusait l’usage de ses mikvaot et que nous n’avions pas de mikvé kasher ).
Grâce à un nouveau programme d’étude à distance, le Beit Din Massorti est capable aujourd’hui d’assurer des conversions pour des candidats motivés de toutes les régions de France et d’Outre mer.
Si un tel programme vous intéresse, contactez nous à massorti@wanadoo.fr
Reconnaissance par le Consistoire
La question de la reconnaissance par le Consistoire des conversions faites en dehors du Consistoire est à poser à cette institution, pas à nous.
Nous pouvons seulement affirmer que nos conversions sont faites strictement selon les règles énoncées par la loi juive et plus particulièrement par le Shoulhan Aroukh. Elles suivent les exigences des grands décisionnaires orthodoxes comme (les Rabbins Kluger, Ouziel, Ovadia Yossef ...).
Elles sont donc au regard de la loi juive traditionnelle parfaitement valides.
Hélas, l’actuel Consistoire français n’entérine pas toujours la validité de nos conversions, pour des raisons propres à sa conception hégémoniste du judaïsme et à son refus de toute collaboration avec d’autres institutions.
Ceci étant, il ne faut pas surévaluer l’importance de cette « non-reconnaissance ». Le judaïsme ne comporte pas de clergé officiel avec une autorisée centralisée qui serait la seule légitime. La situation qui prévaut en France est la liberté de culte et la séparation de l’État et de la religion.
Aussi, ni l’État, ni aucune institution religieuse autre que celles des instances propres du mouvement Massorti ne sont autorisés ou habilités à juger de la validité de nos conversions.
En pratique, une personne convertie au sein de notre communauté pourra jouir en France de tous les services communautaires accordés aux membres de notre communauté, tels mariages, bar-mitva, brit-mila, mariages, enterrement dans le carré juif, etc...
Notre communauté est parfaitement intégrée et reconnue par l’ensemble des institutions juives de France.
Certaines écoles juives acceptent en leur sein les enfants issus de notre communauté, avec un certificat de conversion. Une école sous contrat n’a pas le droit de refuser l’inscription d’un tel enfant.
Il va sans dire que le certificat de conversion est validé par un très grand nombre de communautés religieuses de par le monde et que la notoriété de notre courant est reconnue par de grandes personnalités juives (y compris un certains nombre de rabbins orthodoxes ).
En Israël :
Conformément à la loi du retour, l’État d’Israël accorde automatiquement la citoyenneté à tout juif qui en fait la demande. La loi israélienne reconnaît la judéité, avec les droits qui lui sont afférents, à toute personne convertie en France, y compris dans une communauté massorti .
De fait, de nombreux juifs américains (où notre courant est majoritaire) ou non issus de nos communautés sont parfaitement intégrés et reconnus pleinement comme juifs par l’État et l’écrasante majorité des israéliens.
Ceci étant, pour des raisons politiques et historiques, le judaïsme Massorti n’est pas encore représenté au sein des institutions étatiques qui définissent le statut marital des citoyens. Ceci explique pourquoi un converti Massorti ne pourra pas solliciter le Rabbinat israélien (orthodoxe ) pour opérer un mariage religieux et devra se marier avec un rabbin Massorti .
Toutefois, cela ne devrait impliquer aucun préjudice majeur. Notamment, en possession d’un document de mariage civil, tel un mariage réalisé en France, l’État d’Israël entérine le nouveau statut civil de marié. Diverses procédures existent pour obtenir une reconnaissance civile d’un mariage non orthodoxe et même réaliser en Israël une cérémonie religieuse Massorti . Il suffira de consulter un de nos rabbins .
Du reste, ce problème est inexistant dans tout autre pays du monde où existe une communauté Massorti , soit quasiment partout dans le monde.
Conversion réussie
Il nous semble qu’une conversion réussie est avant tout une conversion faite dans de bonnes conditions et dans un sentiment de confiance et de sincérité, qu’aucune institution ne saurait préjuger de cela et que les problèmes de politique communautaire et de lutte de pouvoir ne devraient pas inférer sur ces discussions.
Il nous semble également dans l’intérêt de la réussite de cette conversion de ne pas soumettre le candidat à une véritable torture morale ou à des délais inhumains, ni le mettre dans une position où il serait obligé de mentir.
Nous avons vu, hélas, plus d’un candidat sincère profondément déçu et blessé par certaines attitudes rabbiniques orthodoxes que nous trouvons inadmissibles et même parfois perverses à l’encontre de candidats bloqués dans un processus qui leur tient à coeur. Nous privilégions au contraire un rapport sincère et un dialogue constant entre le candidat et le rabbin .
C’est pourquoi au bout du compte, le nom de l’institution sur le tampon du certificat de conversion importe beaucoup moins que ce qui s’est passé véritablement dans le cœur du candidat.
Cependant, nous ne nous considérons pas comme « la roue de secours » du Consistoire , nous considérons avoir la même légitimité et pas moins de mérites. La conversion au judaïsme implique de savoir faire des choix. Le candidat doit donc choisir aussi quel judaïsme et quelles valeurs il veut défendre.
Nous tenons enfin à exprimer notre sympathie et notre respect aux candidats sérieux à la conversion, ils recevront de notre part toute l’aide qu’ils peuvent souhaiter. Pour les autres, ils seront toujours bien venus dans notre communauté et nous leur souhaitons bonne chance dans leur quête spirituelle et identitaire.
En pratique si quelqu’un désire entamer une telle démarche au sein du mouvement massorti , il doit après avoir mûri sa réflexion contacter l’une de nos communautés ou directement le rabbin Dalsace qui l’orientera massorti@wanadoo.fr
Cours audio sur la conversion au judaïsme :
Dans le premier cours, nous abordons la question de savoir si la conversion concerne l’identité ou la religion. Est-ce une naturalisation au peuple juif ou une adhésion à la religion juive ? Ou les deux ? Par Yeshaya Dalsace
http://www.massorti.com/son/cours/C...
Dans ce deuxième cours, différentes questions pratiques sont abordées, notamment celle de la conversion en vue d’un mariage ou sans pour autant être totalement pratiquant dans les sources classiques de la Halakha .
http://www.massorti.com/son/cours/C...
Dans ce troisième cours est abordé la question des conversions contemporaines. Comment les rabbins peuvent-ils convertir en vue d’un mariage avec un juif sécularisé ? Est abordé également la question : pourquoi est-on juif par la mère ? Faut-il ou non changer le principe de la matrinéalinéarité ?
http://www.massorti.com/son/cours/c...
Pour télécharger les cours :
Documents utiles en pdf
Bénédiction pour le Mikvé (ouvrir PDF)
Analyse sociologique de la conversion au Judaïsme en France. Article à lire en PDF
Teshouva détaillée sur les conversions en hébreu
http://www.responsafortoday.com/vol...
Liens et contact
Si vous désirez nous contacter sur la question de la conversion au judaïsme, nous écrire yeshaya@massorti.com.
Beit Din européen
http://www.massorti.com/Un-Beit-Din...
http://www.europeanmasortibetdin.org
Site spécialisé sur la conversion au judaïsme
Messages
vos conversions sont elles reconnues par le consistoire ? ou en Israel ?
merci
Chère Hava, une longue réponse est en ligne dans la rubrique "vos questions"
http://www.massorti.com/spip.php?ar...
Quelle est dure à vivre ma situation : catholique, j’ai adhéré à une association d’amitié judéo-chrétienne et, peu à peu, me suis sentie comme appelée par Israël..Je lis de nombreux ouvrages sur le judaïsme dont la spiritualité correspond à mon être profond ; j’aime l’étude, la transmission....Cependant, je ne peux envisager pour l’instant une conversion car j’ai 3 enfants, élevés depuis leur naissance dans la foi catholique..Je ne peux, au risque de les perturber profondément (on ne joue pas avec la religion), les conduire sur ce nouveau chemin avec moi ; je ne pourrai donc pas vivre le judaîsme au quotidien, d’où mon sentiment de tristesse profonde. Je leur enseigne les notions de base du judaïsme et les informe des grandes fêtes . Mais je dois en rester là . Le judaïsme est dans mon coeur, je ne peux expliquer pourquoi . Pouvez-vous me réconforter ?
bonjour je sui juif et ma femme non car converti aux maroc mais la synagogue refuses de prendre les enfants aux talmud et thora
ces pa tres cool ni tres ouvert ces dommage cela me fait penser que nous les juifs ne somme ni tolerant ni acceuillans et encore moins que nous n’avons pa envis d’aider les enfants qui veullent devenir juif avant les bar mitzva domage
Le fait que votre femme a été convertie au Maroc ne veut pas dire qu’elle n’est pas juive. Si la conversion a bien eu lieu dans les normes, elle est objectivement valable.
Vous vous heurtez à la politique du rabbinat français orthodoxe qui consiste à ne pas reconnaître les conversions faites au Maroc car réputées trop faciles. Il faut comprendre que sur ce point il y a eu dans le passé certains abus.
Par ailleurs, vous vous heurtez à la politique absurde et de notre point de vue scandaleuse, qui consiste à ne pas accepter les enfants de mariages mixtes au Talmud Tora et à leur enlever toute possibilité de grandir dans le judaïsme et de réguler leur situation.
Cet état de fait vient tout simplement que le consistoire français dans beaucoup d’endroits est devenu l’otage du fondamentalisme.
Cela ne sert à rien d’en être choqué, la seule solution est de lutter contre ce fondamentaliste, soit de l’intérieur (très difficile) soit de l’extérieur, ce que nous faisons au sein du mouvement Massorti .
Se résigner et s’éloigner de la communauté juive consiste à leur donner une victoire trop facile, car dans le fond c’est ce qu’ils cherchent à obtenir de gens comme vous.
Webmaster de Massorti .com
C’est vrai que c’est dommage ils sont vraiment lourds !
Vraiment. franchement je suis Juif de pere et de mere mais c’est une grosse erreur des conversion aussi dures.
2 ans ! c’est long. M’enfin au moins ce n’est pas comme d’autre religions ou tu repete 3 mots et c’est bon.
Tout dépend du cas, mais il faut bien deux ans à un néophyte pour assimiler la pratique juive. C’est vrai que c’est dur et le mérite de ceux qui le font n’en est que plus grand.
Yeshaya Dalsace
Shalom Marc,
Vous écrivez : "bonjour je sui juif et ma femme non car converti aux maroc"
En quoi le lieu d’une conversion influe-t-il sur sa validité ?? Ne commettez pas la même erreur que ceux qui rejettent vos enfants et nient la judéité de votre femme : comme le rabbin Dalsace vous l’a rappelé, si la conversion de votre femme était conforme à la Halakha (acceptation du joug des mitsvot devant un tribunal rabbinique et immersion dans un mikvé ), alors votre femme est juive et vous devez la considérer comme telle, peu importe ce qu’en disent certains.
Ce ne serait hélàs ni la première fois, ni la dernière qu’une conversion parfaitement valable serait rejettée pour d’obscurs motifs...
bonjour
si ça peut vous aider de l’entendre je suis une convertie et je confirme que deux ans c’est tout juste pour apprendre le minimum. Même en étudiant 2H par jour six jours sur sept, ce que j’ai fait, deux ans c’est limite. .
et plus que deux ou trois ans c’est un vrai problème pour fonder une famille, trouver quelqu’un, puis surtout un vrai problème d’éviter toute rencontre en attendant
BONJOUR,
je vois votre message qui date un petit peu mais je souhaiterais vous posez une ou deux questions en esperant que vous verez mon message et que vous pourrez m’aider.
Je suis depuis 4 ans avec une femme qui n’est pas juive au sens strict du terme mais qui se considere comme tel depuis son enfance.En effet son papa est juif et non sa maman mais elle a été elevé dans la religion et connais bien evidement la casi totalité de nos fetes, regles et autre puisqu’elle est dedans depuis sa plus tendre enfance.
a l’age de 15 ans elle est allé vivre avec ses parents en israel pendant 6 ans, elle a connu un jeune homme qui se trouvait etre le fils du rabbin de netanya, ils sont sortis ensemble et elle a entrepris sa conversion. Le rabbin ne voulant pas entendre de fille converties pour son fils, il a volontairement bloqué la conversion a plusieurs reprise et comme souvent apres 4 ans de tentative acharnées, ma compagne a laissé tomber .
Usée par le refus et l’indifference, a son retour en france elle n’a pas souhaité continuer.
Nous envisageons de nous marier, et je souhaiterais savoir si vous avez la possibilité de me donner des contact sur le maroc pour essayer de voir si sa conversion pourrait etre envisageable apres des test , mais avec une rigeure moins severe et peut etre un petit peu plus rapide.
j’aime ma femme et notre maison et notre vie sont cacheres, je souhaiterais vivement perpetuer mes traditions et pouvoir faire des enfants qui seraient elevé avec nos principes.
en esperant que vous pourrez m’aider.
merci
bonjour,
vous pourriez en dire plus ?
Merci,
Alban
Bonjour ,
je suis juive et je suis en couple avec un garcon qui ne l est pas. il accepte beaucoup de chose (la cahcheroute a la maison etc etc)mais je ne veux pas lui demander la circoncision. est il possible de faire une conversion sans circonsition ? merci
La conversion au judaïsme est un engagement sérieux, sinon ce n’est pas la peine. La circoncision représente un élément essentiel de cette conversion. Un juif qui n’aurait pas été circoncis a le devoir de se faire circoncire rituellement quel que soit son âge. Quand j’ai servi dans Tsahal, j’ai eu un bon camarade d’origine russe qui n’avait pas été circoncis et qui a choisi de le faire une fois en Israël ; pourtant il n’était pas vraiment religieux. Si quelqu’un n’a pas envie de suivre le judaïsme et ses règles, y compris la circoncision, il n’y a aucun sens à une conversion.
Non seulement cela, mais la circoncision représente un élément essentiel de la conversion, c’est-à-dire de l’entrée dans l’Alliance. Se convertir, c’est se mettre dans la lignée d’Abraham, il avait alors 75 ans…
Par contre, un couple mixte peut trouver une forme de modus vivendi afin d’élever les enfants dans le judaïsme sans qu’il y ait conversion pour autant.
Bonne chance pour votre histoire
Yeshaya Dalsace
bonjour,
je vous ecris car je souhaiterais avoir des renseignements sur les etapes et surtout les demarches pour se convertir au judaisme moderne massorti ? j ai le sentiment de me retrouver dans la philosophie et la pratique du judaisme chez les massorti
de plus quelles sont les demarches pour se marier au sein de cette communauter ou se fait il ?
Cordialement
information
Nombreux rabbins en Amerique convertissent et ne nessecitent pas la circoncision... heureusement !!
Je ne vois pas pourquoi la circoncision serait obligatoire et nombreux partagent mon avis
Ouf !!
Monsieur,
La circoncision est un rite fondateur pour le judaïsme. C’est peut-être discutable comme pratique, mais c’est un fait. En ce qui concerne la conversion, la circoncision est une des étapes normatives de celle-ci.
Il existe en effet un judaïsme chez des réformés radicaux (relativement marginal, même en Amérique) qui rejette l’aspect normatif et ne retient que l’aspect symbolique et moral. Pour les autres cela pose un problème. Pour moi, rabbin Massorti , une conversion sans circoncision, (sauf cas médical exceptionnel), n’est pas valable. A ma connaissance, les libéraux l’exigent également.
Ouf ou pas ouf, c’est comme cela.
Bien à vous.
Yeshaya Dalsace
Normatif... tres discutable...
un peu obscurantiste peut-etre...
Chaque etre-humain peut se convertir comme il le desire, ce n’est pas a vous de remettre en cause sa judaicite.
ouf ! ouf ! ouf !
Lola.
Lola,
Chacun peut avoir les sentiments personnels et les adhésions religieuses qu’il désire. Je les respecte et n’en juge pas. Cependant, vous ne pouvez faire du judaïsme ce qu’il n’est pas. Il est une religion normative, c’est-à-dire relevant de règles précises. On peut discuter du bien-fondé de telle ou telle jurisprudence ou pratique, mais c’est aux rabbins (quel que soit leur courant) d’en discuter et d’avancer des arguments. On peut bien sûr refuser au corps rabbinique, dans son acceptation la plus large, toute légitimité. Mais il devient alors difficile d’appeler cela du judaïsme.
Quand en plus, cela concerne un acte aussi fondateur que la circoncision qui marque depuis près de 4000 ans l’entrée dans le judaïsme et a toujours été pratiqué par tous les juifs et en toutes circonstances, même les plus tragiques, il me semble assez dérisoire de défendre le contraire.
Pour ce qui est de la conversion, elle passe obligatoirement par un rituel sous l’égide de rabbins … A toute époque, des non juifs se sont approchés du judaïsme sans pour autant se convertir. Il ne faut pas confondre ce sentiment qui peut aller vers l’identification avec la conversion formelle.
Sachez en tout cas que je ne connais pas en France de rabbin , quel qu’en soit le courant, pour cautionner une conversion sans circoncision. Si ce n’est pas à eux d’en juger, alors à qui ?
Vous ne pouvez ranger sous l’étiquette d’obscurantiste l’unanimité des rabbins français des plus libéraux aux plus orthodoxes … sous le seul prétexte qu’ils défendent le be-a-ba du judaïsme.
Restons sérieux.
Yeshaya Dalsace
Monsieur.
Nous trouvons déplorable l’aspect autoritaire de vos propos. « c’est aux rabbins (quel que soit leur courant) d’en discuter et d’avancer des arguments »
Tout d’abord jamais la démarche de convertir n’a pas été réservé au « rabbin » dans la loi, et faut-il encore définir le terme « rabbin ».
Vous osez, à travers les titres de rabbin (et je ne sais comment, vous vous approprié ce titre ?) vous attribuer le monopole des conversions ! Moi je suis cardiologue, et je converti dans mon cabinet !
Vous affirmez que cela est l’acte fondateur qui marque depuis près de 4000 ans l’entrée dans le judaïsme, certes, mais nous savons, grâce au découverte archéologique, que la circoncision fut pratiquée par les égyptiens bien avant les juifs pour des raisons qui ne nous sont pas encore clair il semble que l’incirconcis était considéré comme impropre, ce qu aujourd’hui n’a plus de raison d’être. (cf l’épisode de Dina, qui précède le don de la torah). Et si la jurisprudence juive de l’époque a jugé bon de ne permettre l’entrée au judaïsme qu’à travers la circoncision, il nous semble que cela est totalement hors du contexte dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui !!
Remettons nos montres à l’heure.
Vous me dites de ne pas ranger sous l’étiquette d’obscurantiste l’unanimité des rabbins français des plus libéraux aux plus orthodoxes … sous le seul prétexte qu’ils défendent le bé-a-Bâ du judaïsme.
Mais certainement pas !! Les rabbins consistoriaux le sont, vous le savez déjà, (eux, surtout les ultra-orthodoxe , gardent au moins une logique dans leur refus de se mettre à la page !) il ne reste que les rabbins libéraux et réformés qui en France se compte sur les doigts des deux mains !!
Vos propos, comme l’affirme Lola, font preuve d’obscurantisme ou d’une naïveté quant au découvertes scientifiques et archéologiques récentes.
En tant que personnes, pour qui la modernité et le progrès, sont la base de la réflexion ultime, nous n’adhérons pas à votre système pyramidal ou l’on attribut le monopole à qui que se soit.
En tant que juif, nous nous devons de nous inspirer des textes de la bible et du talmud ainsi que ceux du l’édite halakha . Mais nous devons garder notre objectivité et faire épouser la loi au moule de notre société.
Nous sommes, bien évidemment, ouvert au débat qui existe dans notre judaïsme.
Désolé…
Frank Buchinger.
Cher M.
Le ton de votre message laisse à désirer…
Sur le fond, ce n’est pas parce que la circoncision a été pratiquée par des peuplades antiques, notamment les Égyptiens, que les juifs ne devraient pas continuer à la pratiquer.
Je ne vois absolument pas ce qu’il y a d’obscurantiste là-dedans.
Vous semblez pratiquer la conversion en roue libre dans votre cabinet médical ! Libre à vous de faire ce que vous voulez… Où encore vous jouez l’intox, pour en fait défendre tout autre chose. De l’un comme dans l’autre cela n’a aucune cohérence. Et je ne vois vraiment pas pourquoi vous auriez besoin de mon crédit pour vos pratiques ou vos opinions.
Il me semble que le judaïsme est autres chose d’un peu plus sérieux. C’est en tout cas à un niveau un peu plus sérieux qu’il m’intéresse d’en parler.
Enfin vous employez le « nous », qu’est-ce que cela veut dire ? Vous êtes un groupe ? Une organisation ?...
Sur la question du titre de « rabbin », vous-même êtes « cardiologue », vous avez fait des études pour cela et avez un diplôme… un rabbin c’est la même chose, il fait des études et reçoit un diplôme. Le cursus varie un peu selon les courants du judaïsme, mais le principe reste le même partout. Il exerce ensuite sur le terrain...
De bon cœur en tout cas.
Yeshaya Dalsace
Cher M.
Vous écrivez : « Sur le fond, ce n’est pas parce que la circoncision a été pratiquée par des peuplades antiques, notamment les Égyptiens, que les juifs ne devraient pas continuer à la pratiquer. »
Nous ne sommes pas contre la circoncision et le fait qu’elle soit pratiquée, nous nous opposons à cette lecture littérale, fondamentalistes et dogmatiques, des textes bibliques. Vous dénaturez la beauté de la torah en lui donnant une rigidité intolérable. Si a une époque les représentants religieux souhaitaient cela, cela ne nous dérange pas, mais ils n’ont pas le droit de l’imposer à toutes les générations futures, et d’ailleurs ils ne l’ont jamais fait.
Vous écrivez : « Sur la question du titre de « rabbin », vous-même êtes « cardiologue », vous avez fait des études pour cela et avez un diplôme… un rabbin c’est la même chose, il fait des études et reçoit un diplôme. »
Comment comparez-vous les années d’étude pour atteindre le titre de cardiologue « à qui on confie son cœur » au cursus de rabbin ?
De plus, le titre de rabbin en France, n’octroie pas le droit de convertir, seul le consistoire y est qualifié. Vous êtes donc aussi un « hors- la-loi » et tant mieux…
Je ne pratique pas la conversion en roue libre dans mon cabinet médical ! Je ne converti que les candidats, qui à mes yeux, ont la capacité intellectuelle et morale, de saisir avec certitude l’existence de Dieu, comprendre la volonté divine et d’œuvrer dans son sens. (vous, qui faite un amalgame fallacieux entre émouna et conviction, n’aurait été accepté même avec circoncision !)
Vous écrivez : « Il me semble que le judaïsme est autres chose d’un peu plus sérieux. C’est en tout cas à un niveau un peu plus sérieux qu’il m’intéresse d’en parler ».
Je vous comprends très bien, mais vous ne voyez pas, et c’est fort dommage, que vous n’êtes pas à la hauteur de réfléchir sur des domaines scientifiques qui vous dépassent. « la bible dévoilée » c’est autant mesquin que les allocutions « d’Amnon Isthak ».
Je lisais la réaction de M. Taiëb, bien que n’adhèrant pas à ses conclusions dogmatiques et fondamentalistes, j’apprécie son décryptage structuré d’un monde qui n’est pas le sien, et ses réserves quant aux découvertes scientifiques et archéologiques. Bien sur nous nous serions fait un plaisir de lui répondre, mais étant donné que la question vous a été posée et que notre réponse ne représenterait pas la votre fidèlement (même si nous essayons) nous vous en laissons l’honneur. Mais nous ne pensons pas que vous puissiez vous en tirer dignement.
Tout cela de bon cœur aussi.
Affaire à suivre…
Frank Buchinger
Cher monsieur,
Vous vous contredisez dans les termes. Vous êtes contre la circoncision, soit. Mais pour une définition à vos yeux très précise de la Emouna … Vous pratiquez, ce « nous » mystérieux que vous n’avez pas défini, des conversions dans un cabinet médical ( ???), mais que vous affirmez structuré. En même temps vous pensez que seul le consistoire a légitimité pour convertir… Pour quelle raison et selon quelle loi ? Mystère. En tout cas ni celle de la Halakha , ni celle de l’Etat français, ni celle encore de la réalité sociologique et historique juive.
Vous ne m’accepteriez pas, à cause de mes croyances, nous nous connaissons, sur quoi jugez-vous et qui vous demande de juger ??? Je vous rassure je ne suis pas candidat.
Vous considérez ceux qui ont une vision différente de la vôtre de « rigides intolérables », soit. Personne ne vous empêche de faire autre chose, pour votre public, qui grâce à vous échappe à l’épreuve de la circoncision. Libre à vous et à eux, c’est votre problème, pas le mien.
Vous ne comprenez pas ce que recoupe le titre de rabbin , soit. Personne ne vous demande de faire référence à ceux-ci ou de reconnaître ce titre, ni les études qu’il implique. Cela ne me dérange en rien, c’est vous qui venez en demande sur ce forum, pas moi.
Les rapports à la science, l’histoire plus précisément n’a rien à voir dans cette discussion sur le bien fondé ou non de la circoncision en vue d’une conversion aujourd’hui. Pourquoi mêler un autre forum portant sur l’archéologie à vos histoires de circoncision ?
Enfin, une grande agressivité se dégage de vos écrits, pour quelle raison ??? Qu’est-ce qui vous dérange tant dans le judaïsme traditionnel ?
Posez donc une vraie question, on essaiera de répondre dans la limite du temps disponible.
Bien à vous.
Yeshaya Dalsace
Je trouve un peu fort de traiter les massortim d’obscurantistes !
Ils se font déjà taper dessus par les orthodoxes , si maintenant c’est les ultra-liberaux qui s’y mettent !
Moi je trouve que si il y a souhait de rejeter tous les rites symboles du judaisme, y comprit LE symbole fondateur, eh bien il n’y a pas lieu de se retourner vers le judaisme, car à ce moment ca devient du christianisme (avec ou sans christ d’ailleurs)
Je trouve un peu fort de traiter les massortim d’obscurantistes !
Ils se font déjà taper dessus par les orthodoxes , si maintenant c’est les ultra-liberaux qui s’y mettent !
Moi je trouve que si il y a souhait de rejeter tous les rites symboles du judaisme, y comprit LE symbole fondateur, eh bien il n’y a pas lieu de se retourner vers le judaisme, car à ce moment ca devient du christianisme (avec ou sans christ d’ailleurs)
Ou de l’agnosticisme pour être plus juste.
HAHAHA C NIMPORTE QUOI VOTRE RELIGION .
J’ai lu avec beaucoup d’attention votre article. Et j’ai une question à poser : est-ce possible à un ressortissant de l’Afrique Subsaharienne de se convertir au judaïsme ? Sinon ; est ce qu’il est possible pour lui de suivre des enseignements de la torah, talmud , midrash ... et d’assister à des activités de type conférences ?
Cher M.
Tout être humain peut s’intéresser légitimement au judaïsme. Son intérêt peut le mener éventuellement jusqu’à la conversion. Cependant, se convertir au judaïsme exige la proximité d’une communauté juive et cela est donc impossible dans certains endroits. Par contre, on peut suivre des conférences facilement sur Internet. En français nous conseillons le très bon site Akadem.
bonjour,
j’ai 30 ans et un désir de conversion depuis plusieurs années.
je me suis longuement interroger durant toutes ces années en ayant en parallèle la pratique des 7 commandement de Noé et quelques lectures.
je me pose une question très difficile parce que je n’ai pas le savoir adéquat.
je fais donc appel a vous.
je suis d’origine berbere et en écoutant la première intervention audio de Yeshaya Dalsace j’en viens a la conclusion que la conversion est a la fois la naturalisation au peuple juif et une adhésion à la religion juive.
peut être ai je mal compris.
mais je sais qu’il a existé et existe encore des juif berberes , qui aujourd’hui ne vivent plus selon les règles du judaïsme mais connaissent parfaitement leur appartenance a ce peuple par mémoire familial.
d’où ma confusion.
doit on cesser d’être berbere si l’on se converti de nos jours au judaïsme ?
et est ce que le cas des juifs falashas est du même ordre ? (dans la perspective du peuple berbère juif)
je précise que je n’ai pas d’ancêtres juif berberes dans mon histoire familial, mon désir de conversion vient d’un intêret pour le shabbath lorsque j’étais adolescente et qui depuis s’est amplifié irrestiblement autant du point de vue de l’histoire , de la religion et de la culture du peuple juif.
j’ai été élevé dans un foyer de culture musulman mais non pratiquant et je n’ai jamais prononcé de profession de foi musulmane (si vous vous poser la question)
merci beaucoup de m’avoir lu
Bonjour,
La question que vous soulevez est très pertinente.
Celui qui se convertit au judaïsme adopte l’identité juive. Cependant, il ne peut faire totalement fi de son identité d’origine, ne serait-ce que pour des raisons psychologiques évidentes.
Ce qui complique les choses, ou les facilite, c’est que l’identité juive est très complexe et diverse. Les juifs sont multiples et en fait très différents. Du coup, le converti se trouve non pas face à un modèle unique, mais une complexité dans laquelle il peut trouver les échos de sa propre histoire.
Dans le cas qui vous concerne, l’identité Berbère me semble parfaitement compatible avec un travail de conversion. Il est logique et légitime de s’attacher en particulier à la riche histoire des juifs Berbères qui remonte à un passé très lointain, avant même la conquête romaine, le christianisme et bien sûr l’Islam.
Bonne chance
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
Je compte me convertir au judaïsme par la voie massorti mais pourriez vous me donner une idée approximative du coût que cela représente . Je suis très étonée qu’il faille payer pour pouvoir se convertir je n’en avais jamais entendu parlé mais il y a, je n’en doute pas, surement de t-rès légitimes raisons .
En attente d’une réponse je vous remercie
Une conversion au judaïsme coûte de l’argent et ceci pour plusieurs raisons.
Une communauté juive ne peut exister qu’en trouvant les fonds nécessaires à son fonctionnement. Le mouvement Massorti ne faisant aucun profit de taxes sur la nourriture kasher , ni sur les cimetières (contrairement à d’autres institutions juives), son budget ne provient que des seuls dons et cotisations de ses adhérents et sympathisants. Un rabbin doit toucher un salaire, les locaux communautaires coûtent très cher (en France le mouvement Massorti ne profite pas d’un patrimoine immobilier et doit tout créer de zéro), même un site Internet dynamique représente des coûts énormes.
Il est donc logique que chaque juif sympathisant d’une synagogue contribue à son fonctionnement. Sans cela, pas de rabbin , pas de bâtiment, pas de mouvement, ni d’enseignement…
Une personne en conversion profite de toute cette infrastructure et doit contribuer à son tour à son fonctionnement.
De plus, une personne en conversion doit suivre une série de cours sur le judaïsme et profiter d’un suivi personnel avec le rabbin .
Elle doit ensuite passer devant un Beit Din et au Mikvé .
Chaque chose a un coût important.
En fait, la participation financière demandée ne recouvre qu’une petite partie des frais réels.
Pour donner juste un ordre d’idée, le bâtiment d’une synagogue peut coûter de 1 à 2 000 000 d’euros, voir plus. Un salaire annuel, 150 000 à 300 000 euros. L’entretien de bâtiments, 10 000 à 30 000 euros. La fabrication d’un mikvé , 30 000 à 60 000 €.
Un site Internet comme celui que vous consultez, 30 000 € minimum…
Le quart d’heure que je prends à vous répondre, coûte également quelque chose…
Il est donc très simple de comprendre les budgets que tout cela représente. Il est également donc logique qu’un candidat à la conversion participe à sa façon et à la mesure de ses moyens au fonctionnement de la communauté et de ses institutions à laquelle il désire adhérer.
Tout au long de son histoire, le peuple juif a su faire d’énormes sacrifices pour maintenir ses institutions et sa culture ; la générosité et l’implication de chacun sont assurément un des secrets de sa survie.
Bonne chance dans votre démarche
Yeshaya Dalsace
je vous remercie du temps que vous avez pris pour me répondre .
bonjour,
je venais me renseigner sur le coût d’une conversion massorti et un des chiffres que vous citez m’a interpellé.
150 000 à 300 000 € par an pour le salaire.
Vous voulez parler du salaire du Rabbin de mouvement massorti , payé par la Communauté ?
Je trouve cela enorme pour un Rabbin , n’avez vous pas ajouter un 0 de trop ?
cordialement
Le salaire comprends les charges sociales, etc... et variable d’une communauté à une autre. Il faut également comprendre des frais salariaux autres, secrétariat, comptable... Le fait est que même en réduisant de moitié, il y a des coups indispensables que les gens doivent comprendre. Sur un an cela fait un gros budget.
Cela n’a rien à voir avec Massorti , mais reste vrai pour toute communauté.
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
est-ce qu´est possible de faire un download des fichiers audio sur ce sujet ? Merci !
Shalom
José (Paris)
Bonjour,
J’ai entrepris une démarche de conversion il y a un ans. Suite à une prise de conscience qui a fait que, pour moi, vivre sans être juif, aujourd’hui est un non sens.
J’ai écris une lettre au tribunal rabbanique de Lyon, après avoir été reçu longuement par le rabbin , celui-ci m’as expliqué que la conversion était difficile pour une personne ne vivant pas dans une communauté.
J’ai donc continué à cultiver cette foi innébranlable, à suivre tout les cours audio sur Massorti ou Leava, et en lisant de nombreux cours sur votre site.Cependant je souhaite aujourd’hui plus que tout me convertir concrêtement, effectuer la Brit Milah.. ;
Comment puis-je vous rencontrer ? Comment concretiser ma démarche ?
Cher Monsieur,
Vous devez continuer vos démarches auprès du Consistoire de Lyon. Il faut être patient, étudier, progresser dans l’hébreu, fréquenter une synagogue. La brit mila vient à l’aboutissement du processus.
Bon courage.
Si vraiment vous désirez être en contact avec un rabbin Massorti , c’est faisable.
Yeshaya Dalsace
shalom .
Qui ne s’est pas posé un jour la question suivante : Suis je obligé de suivre une religion que j’ai heritée ?peut être beaucoup entre vous ; et peut être aussi personne ; j’en sais rien en faite ! ; mais ce que je sais c’est que le bon croyant en l’existence d’un dieu et le musulman de naissance unique ; qui a probablement des origines juives côté pére (mais non confirmé faute d’archive )que je suis ,je me suis posé cette même question et j’ai trouvé ma réponse et ma verité : le faite de naître musumlan (ou autre ) n’implique que celui qui vous a transmis cette religion ;et qu’il n’est nullement nécessaire d’avoir un sang purement juif pour se sentir juif ; je tiens a rappeler que Abraham notre pére etait un convertie ! et que nombre de grand rabbin qui ont contribué a la rédaction du talmud sont fils de converties !!
En ce qui me concerne (Je suis tunisien resident en france et j’ai 35 ans ) depuis 2 ans je porte le Megen David connue sous l’appelation d’etoile de david, même que je suis pas encore juif !! ;et qe je n’ai pas encore commencé le processus de Conversion avant d’être sûr de la sincerité de ma demarche !ce qui implique une connaissance de l’histoire particuliere de ce peuple ,de ces traditions, ses fête etc .. ; et surtout les racines de l’antisémitisme car une conversion au judaisme implique aussi un danger réel de persecusion futur (la shoah n’est pas un mythe !)
Mon rabbin aprés des années de recherche et des mois de lecture ,je me sens finalement prêt a faire le pas ;et j’ai trouvé un moyen de conversion a travers la methode liberale mais je ne suis pas totalement convaincue ; que suivre des cours par correspendance sera le meilleur moyen ; car ce que je veux c’est d’apprendre l’hebreu ; la religion etc ...dans une ecole ou un centre talmudique .Pourriez vous me donnez une adresse d’un centre du mouvement massorti en region parisienne le plus proche ( je suis de la ville D’issy les moulineaux 92).qui peut m’accompagné dans ma conversion.?
Mon rabbin je vous serais trés reconnaissant de benir ma demarche .
cordialement. Akiva
Bonjour Yeshaya Dalsace,
J’ai besoin de vos lumières sur un sujet qui m’est cher. Voila plusieurs années qu’une route intérieure se trace doucement vers la conversion au judaïsme et au peuple d’Israël. Si j’ai pensé me convertir chez les Massorti en prenant soin de faire mon chemin personnel avant de contacter un rabbin , je suis finalement tombée éperdument amoureuse d’un homme dont la famille est sépharade orthodoxe . Les mensonges et le fait d’être cachée, la condition sine qua non d’une conversion validée par le consistoire et la cruauté de sa famille à mon égard ont failli achever notre couple et mis à mal mon désir personnel de conversion. Aujourd’hui, nous ne pouvons nous résoudre à nous séparer, malgré les difficultés. D’un point de vue strictement personnel, je sens encore cette envie de rejoindre le peuple juif, son histoire et son système. J’ai réussi à me battre pour imposer l’absence de condition à mon amour, à renoncer en partie au fait d’être aimée telle que je suis par la famille de mon aimé, et je pense qu’il l’a compris aussiet qu’il m’accepte ainsi. Je me trouve dans une situation assez complexe : d’une part, je pense que l’apprentissage des mitzvot et de la Halakha , de l’Hébreu et de l’Histoire juive me demanderont un temps certain (même si j’ai évidemment commencé, que j’écris des articles sur Israël, et que j’essaie d’apprendre un peu l’Hébreu). Je me dis qu’en même temps, une vie juive est également une vie de lecture, d’apprentissage perpétuel. Néanmoins, d’autre part, mon amoureux a 31 ans et nous songeons évidemment à nous marier et à avoir des enfants. Je ne sais pas dans quelle mesure il est possible de respecter mon envie personnelle de me convertir chez les massorti , la nécessité de prendre le temps de l’apprentissage, et de pouvoir épouser mon homme dans une synagogue dans un délai qui puisse nous satisfaire tous les deux. ET dans le cas d’une conversion chez les Massorti , le mariage et la brit devront elles se faire sans une synagogue Massorti ? Une juive convertie chez les Massorti serait elle privée d’un mariage dans une syna orthodoxe si son conjoint est orthodoxe ?
Je vous remercie par avance pour votre réponse,
Camille
Chère Madame,
Je ne sais ce que vous appelez « Orthodoxe », le fait est que votre compagnon est avec vous… Peut-être n’est-il pas aussi orthodoxe que cela. Pour la question du mariage, dans le cas d’une conversion Massorti , il n’aura sans doute pas lieu dans une synagogue orthodoxe . Mais qu’est-ce que cela change ? La seule question qui compte vraiment, c’est le sérieux de vôtre démarche et la sincérité du judaïsme que vous réaliserez, le reste n’est qu’étiquettes. « Ne regarde pas le pot mais ce qu’il y a dedans » (mishna Avot)
Votre motivation de mariage ne suffit pas, il faut une réelle conviction. L’apprentissage des mitsvot et de la Halakha , de l’Hébreu et de l’Histoire juive seront exigées également dans une conversion Massorti .
Enfin, un couple ne peut tenir que sur une base saine et sans faux semblants, si votre compagnon est aux prises avec son milieu familial et sa fermeture, cela risque fort de mal finir. C’est difficile mais c’est ainsi.
Bonne chance en tout cas.
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
Journaliste pour la chaine nrj12, je prépare actuellement un prochain reportage de 90 min sur les sacrifices par amour.
Pour ce faire, je suis à la recherche de différents témoignages autour de ce thème, notamment de quelqu’un qui souhaite se convertir par amour pour son/sa futur(e) conjoint(e) ou qui est en train de le faire.
Si vous vous sentez concernés, n’hésitez pas à me contacter, un premier contact n’engage à rien.
Cordialement,
Madison Cottard
Journaliste
0153 84 30 22
mcottard@reservoir-prod.fr
Bonjour,
J`aimerais savoir si un homosexuel qui adhere profondement aux principes spirituels et idenditaires du judaisme peut se convertir.
Merci !
Pour ce qui ce le demqnde je n’ai rien a voir avec ilan taieb
Bonjour,
la reconversion au judaisme est elle plus facile lorsqu’on a acquis l’hébreu ? je suis née de parents berbères, en France, donc laique, je me suis inscrite sur un site hebrewonline, pour apprendre l’hébreu israélien en mars dernier.
Qu’en est il pour les femmes, non mariées, car je suis célibataire, sans enfant, et j’ai plus de 40 ans.
Toda rabba...
bonjour monsieur,
je suis algerien musulman de naissance et je voudrai savoir comment faire pour se convertir au judaisme..? et je suis pres a tous ce que vous demandez ou exigez.
Conversions - Les Juifs s’auto-diminuent
Assurez moi avant tout de traiter ma question car je sais que beaucoup de gens agissent soit par hypocrisie, soit par peur de ce que comment un rabbin a traité cette question, ... Soyons franc et honnête devant Dieu. Répondez en votre âme et conscience à ma question.
Je voudrais savoir si les orthodoxes ne pratiquent pas un judaïsme réformé par rapport aux Lois que Dieu a transmises à Moïse.
Je voudrais aborder un sujet, notre attitude par rapport aux goys/goyots qui sont également des créatures de Dieu, la volonté de Dieu. Mettons en parallèle nos Lois par rapport à celles de Dieu décrites dans la Thora.
A travers les Lois de Dieu, l’Histoire du peuple Juif, on voit partout que beaucoup de dirigeants, rois, ... d’Israël sont issus d’unions entre un Juif et une femme étrangère sans que Dieu, ni même les anciens ne cessent un moindre contact avec eux. Ils sont parfaitement admis, eux et leurs descendants comme Juifs sans la moindre interrogation.
Des textes cités ci-dessous que vous connaissez parfaitement, au final, tant que la goya est monothéiste et suit son mari (chabbat, fêtes, Thora) mais sans passer par un Beth Din qui exige d’une goya d’être orthodoxe , plus juive qu’une juive, boycotterons nous comme même ses enfants en les considérant comme des goys qui, au final, finiront par croire qu’ils sont vraiment goys et s’assimileront malgré eux puisque toutes les écoles juives les refuseront, ils ne monteront jamais à la Thora, leur bar mitswa sera boycottée, on les bloquera s’ils veulent se marier avec une juive. Bref, on les tue à l’avance alors que pour Dieu, ils sont Juifs à part entière !
D’où vient donc le fait de dire que si la mère est juive alors l’enfant est juif, quels sont les textes ? Je n’en vois personnellement aucun. Alors qu’un enfant est admis comme Juif s’il est né d’une mère juive et d’un père goy incirconcis (ce qui est une abomination aux yeux de Dieu puisque nulle part dans toute l’histoire, nous avons vu un enfant d’un père non Juif considéré comme Juif, c’est tout le contraire, il était rejeté complètement). Est-ce que, faisons nous comme les Chrétiens, à savoir que la Thora de Dieu est remplacée par les Lois qu’ont établi les Juifs, qu’elle n’est plus en vigueur, qu’elle doit être considérée comme un véritable ancien testament ?
Voici les textes :
1/ Concernant Moïse (pourtant, on nous a rabâché que les Juifs en Egypte ne se mélangeaient pas) :
Exode 2, 21 Moïse consentit à s’établir auprès de cet homme qui lui donna sa fille, Cippora.
Exode 2, 22 Elle mit au monde un fils qu’il nomma Gershom car, dit-il, "je suis un immigré en terre étrangère."
Exode 2, 23 Au cours de cette longue période, le roi d’Egypte mourut. Les Israélites, gémissant de leur servitude,
crièrent, et leur appel à l’aide monta vers Dieu, du fond de leur servitude.
Exode 2, 24 Dieu entendit leur gémissement ; Dieu se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
Exode 2, 25 Dieu vit les Israélites et Dieu connut...
Exode 3, 1 Moïse faisait paître le petit bétail de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madiân ; il l’emmena par-delà le
désert et parvint à la montagne de Dieu, l’Horeb.
Exode 3, 2 L’Ange de Dieu lui apparut, dans une flamme de feu, du milieu d’un buisson. Moïse regarda : le
buisson était embrasé mais le buisson ne se consumait pas.
Exode 3, 3 Moïse dit : "Je vais faire un détour pour voir cet étrange spectacle, et pourquoi le buisson ne se
consume pas."
Exode 3, 4 Dieu vit qu’il faisait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson. "Moïse, Moïse", ditil,
et il répondit : "Me voici."
Exode 3, 5 Il dit : "N’approche pas d’ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre
sainte."
Exode 3, 6 Et il dit : "Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob." Alors
Moïse se voila la face, car il craignait de fixer son regard sur Dieu.
Exode 3, 7 Dieu dit : "J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Egypte
2/ Concernant Eléazar, fils d’Aaron (La Thora était déjà donnée, Pinhas et ses descendants sont ils des goys ?) :
Exode 6, 25 Eléazar, fils d’Aaron, épousa l’une des filles de Putiel, qui lui enfanta Pinhas. Tels sont les chefs des
familles des Lévites, selon leurs clans.
3/ Concernant l’autorisation venant de Dieu d’épouser une goya :
Deutéronome 21, 10 Lorsque tu partiras en guerre contre tes ennemis, que Dieu ton Dieu les aura livrés en ton
pouvoir et que tu leur auras fait des prisonniers,
Deutéronome 21, 11 si tu vois parmi eux une femme bien faite et que tu t’en éprennes, tu pourras la prendre pour
femme
Deutéronome 21, 12 et l’amener en ta maison. Elle se rasera la tête, se coupera les ongles
Deutéronome 21, 13 et quittera son vêtement de captive ; elle demeurera dans ta maison et pleurera tout un mois
son père et sa mère. Ensuite tu pourras t’approcher d’elle, agir en mari, et elle sera ta femme.
Deutéronome 21, 14 S’il arrive qu’elle cesse de te plaire, tu la laisseras partir à son gré, sans la vendre à prix
d’argent : tu ne dois pas en tirer profit, puisque tu as usé d’elle.
4/ Concernant les conversion express admises par Dieu :
Exode 12, 48 Si un étranger en résidence chez toi veut faire la Pâque pour Dieu, tous les mâles de sa maison
devront être circoncis ; il sera alors admis à la faire, il sera comme un citoyen du pays ; mais aucun incirconcis ne
pourra en manger.
Exode 12, 49 La loi sera la même pour le citoyen et pour l’étranger en résidence parmi vous."
Exode 12, 50 Tous les Israélites firent comme Dieu l’avait ordonné à Moïse et à Aaron.
5/ Concernant Jephté (un goy ?) :
Juges 11, 1 Jephté, le Galaadite, était un vaillant guerrier. Il était fils d’une prostituée. Et c’est Galaad qui avait engendré Jephté.
Juges 11, 2 Mais la femme de Galaad lui enfanta aussi des fils, et les fils de cette femme, ayant grandi, chassèrent Jephté en lui disant : "Tu n’auras pas de part à l’héritage de notre père, car tu es le fils d’une femme étrangère."
Juges 11, 3 Jephté s’enfuit loin de ses frères et s’établit dans le pays de Tob. Il se forma autour de lui une bande
de gens de rien qui faisaient campagne avec lui.
Juges 11, 4 Or, à quelque temps de là, les Ammonites s’en vinrent combattre Israël.
Juges 11, 5 Et lorsque les Ammonites eurent attaqué Israël, les anciens de Galaad allèrent chercher Jephté au
pays de Tob.
Juges 11, 6 "Viens, lui dirent-ils, sois notre commandant, afin que nous combattions les Ammonites."
Juges 11, 7 Mais Jephté répondit aux anciens de Galaad : "N’est-ce pas vous qui m’avez pris en haine et chassé de
la maison de mon père ? Pourquoi venez-vous à moi, maintenant que vous êtes dans la détresse ?"
Juges 11, 8 Les anciens de Galaad répliquèrent à Jephté : "C’est pour cela que maintenant nous sommes revenus à
toi. Viens avec nous, tu combattras les Ammonites et tu seras notre chef, celui de tous les habitants de Galaad."
Juges 11, 9 Jephté répondit aux anciens de Galaad : "Si vous me faites revenir pour combattre les Ammonites et
que Dieu les livre à ma merci, alors je serai votre chef" —
Juges 11, 10 "Que Dieu soit témoin entre nous, répondirent à Jephté les anciens de Galaad, si nous ne faisons
pas comme tu l’as dit !"
6/ Concernant Samson (Dieu n’a jamais rompu ses liens avec Samson malgré ses mariages avec des goyots) :
Juges 14, 1 Samson descendit à Timna et remarqua, à Timna, une femme parmi les filles des Philistins.
Juges 14, 2 Il remonta et l’apprit à son père et à sa mère : "J’ai remarqué à Timna, dit-il, parmi les filles des
Philistins, une femme. Prends-la-moi donc pour épouse."
Juges 14, 3 Son père lui dit, ainsi que sa mère : "N’y a-t-il pas de femme parmi les filles de tes frères et dans tout
mon peuple, pour que tu ailles prendre femme parmi ces Philistins incirconcis ?" Mais Samson répondit à son
père : "Prends-la-moi, celle-là, car c’est celle-là qui me plaît."
Juges 14, 4 Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de Dieu qui cherchait un sujet de querelle avec
les Philistins, car, en ce temps-là, les Philistins dominaient sur Israël.
Juges 14, 7 Il descendit, s’entretint avec la femme et elle lui plut.
Juges 14, 8 A quelque temps de là, Samson revint pour l’épouser. Il fit un détour pour voir le cadavre du lion, et
voici qu’il y avait dans la carcasse du lion un essaim d’abeilles et du miel.
Juges 14, 9 Il en recueillit dans sa main et, chemin faisant, il en mangea. Lorsqu’il fut revenu près de son père et
de sa mère, il leur en donna, ils en mangèrent, mais il ne leur dit pas qu’il l’avait recueilli dans la carcasse du
lion.
Juges 14, 10 Son père descendit ensuite chez la femme et Samson fit là un festin, car c’est ainsi qu’agissent les
jeunes gens.
...
Juges 15, 20 Samson fut juge en Israël à l’époque des Philistins, pendant vingt ans.
Juges 16, 1 Puis Samson se rendit à Gaza ; il y vit une prostituée et il entra chez elle.
7/ Concernant Salomon (Dieu n’a jamais rompu ses liens avec Samson malgré ses mariages avec des goyots) :
1 Rois 2, 46 Le roi fit commandement à Benayahu fils de Yehoyada ; il sortit et frappa Shiméï qui mourut. La
royauté fut alors affermie dans la main de Salomon.3, 1 Salomon devint le gendre de Pharaon, le roi d’Egypte ; il
prit pour femme la fille de Pharaon et l’introduisit dans la Cité de David, en attendant d’avoir achevé de
construire son palais, le Temple de Dieu et le rempart de Jérusalem.
1 Rois 3, 2 Le peuple sacrifiait sur les hauts lieux, car on n’avait pas encore bâti en ce temps-là une maison pour
le Nom de Dieu.
1 Rois 3, 3 Salomon aima Dieu : il se conduisait selon les préceptes de son père David ; seulement il offrait des
sacrifices et de l’encens sur les hauts lieux.
1 Rois 3, 4 Le roi alla à Gabaôn pour y sacrifier, car le plus grand haut lieu se trouvait là — Salomon a offert
mille holocaustes sur cet autel.
1 Rois 3, 5 A Gabaôn, Dieu apparut la nuit en songe à Salomon. Dieu dit : "Demande ce que je dois te donner."
1 Rois 3, 6 Salomon répondit : "Tu as témoigné une grande bienveillance à ton serviteur David, mon père, et
celui-ci a marché devant toi dans la fidélité, la justice et la droiture du coeur ; tu lui as gardé cette grande
bienveillance et tu as permis qu’un de ses fils soit aujourd’hui assis sur son trône.
1 Rois 3, 7 Maintenant, Dieu mon Dieu, tu as établi roi ton serviteur à la place de mon père David, et moi, je
suis un tout jeune homme, je ne sais pas agir en chef.
1 Rois 3, 8 Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux, si nombreux qu’on ne peut
le compter ni le recenser.
1 Rois 3, 9 Donne à ton serviteur un coeur plein de jugement pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le
bien et le mal, car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ?"
1 Rois 3, 10 Il plut au regard du Seigneur que Salomon ait fait cette demande ;
1 Rois 3, 11 et Dieu lui dit : "Parce que tu as demandé cela, que tu n’as pas demandé pour toi de longs jours, ni la
richesse, ni la vie de tes ennemis, mais que tu as demandé pour toi le discernement du jugement,
1 Rois 3, 12 voici que je fais ce que tu as dit : je te donne un coeur sage et intelligent comme personne ne l’a eu
avant toi et comme personne ne l’aura après toi.
1 Rois 3, 13 Et même ce que tu n’as pas demandé, je te le donne aussi : une richesse et une gloire comme à
personne parmi les rois.
1 Rois 3, 14 Et si tu suis mes voies, gardant mes lois et mes commandements comme a fait ton père David, je
t’accorderai une longue vie."
1 Rois 3, 15 Salomon s’éveilla et voilà que c’était un songe. Il rentra à Jérusalem et se tint devant l’arche de
l’alliance du Seigneur ; il offrit des holocaustes et des sacrifices de communion et donna un banquet à tous ses
serviteurs.
....
1 Rois 7, 8 Son habitation privée, dans l’autre cour et à l’intérieur par rapport au vestibule, avait la même façon ;
il y avait aussi une maison, semblable à ce vestibule, pour la fille de Pharaon, qu’il avait épousée.
......
1 Rois 9, 16 (Pharaon, le roi d’Egypte, fit une expédition, prit Gézèr, l’incendia et massacra les Cananéens qui y habitaient, puis il donna la ville en cadeau de noces à sa fille, la femme de Salomon,
......
1 Rois 11, 1 Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères — outre la fille de Pharaon — : des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hittites,
.....
1 Rois 11, 3 il eut 700 épouses de rang princier et 300 concubines.
Au final, qu’en est il de tout çà ? Pourquoi a-t-on réformé les Lois de Dieu ?
Cher monsieur,
Certes la notion de mariage mixte n’avait pas grand sens dans la Bible. La femme étrangère était intégrée automatiquement au groupe semble-t-il. Cela dit, le judaïsme n’est pas que la Bible mais aussi une tradition interne et orale. Dans le Talmud on trouve les premières traces de conversion. On trouve aussi dans le Talmud la notion d’interdit de mariage mixte (déjà exprimée chez Ezra). Mais la situation sociale des Juifs a changée (diaspora) et la vision religieuse aussi (Halakha détaillée et donc ritualisation plus précise). Le judaïsme est l’héritage de ces traditions rabbiniques qui ont toute leur légitimité.
La question que la situation actuelle d’assimilation galopante soulève est celle de l’usage de ces veilles règles et non celle de leur annulation. Il suffit d’appliquer les règles émises par le Talmud telles qu’elles sont résumées dans le Shulkhan Aroukh. Elles sont faciles à appliquer et permettent une grande souplesse. Le mouvement massorti applique ces règles. L’orthodoxie les applique de façon plus restrictive, c’est vrai. Ce n’est pas une réforme de la parole de Dieu, mais une ligne politique adoptée pour des raisons propres à la vision orthodoxe des choses. Cela n’a rien à voir avec la Halakha mais avec la politique d’application de cette Halakha .
Revenir à la situation biblique, comme vous semblez le préconiser, n’aurait pas grand sens aujourd’hui. Par contre, la politique orthodoxe est peut-être malheureuse… Mais elle reste légitime. Le mouvement massorti propose une politique halakhique d’ouverture susceptible de contenter le plus grand nombre. Chaque Juif vit dans un monde ouvert et libre et il peut choisir son mode de judaïsme. L’Etat d’Israël reconnait toutes ces possibilités et l’Histoire jugera.
Bien à vous
Yeshaya Dalsace webmaster
Bonjour ! Je vis à Bruxelles et mes parents sont mususlmans ! Ils sont tunisiens et ont toujours eu du respect envers els juifs car tout deux ont cohabités,vécus et eu de nombreux amis juifs !je me sent tunisienne mais pas pour autant musulmane ! Je ne me suis jamais sentie musulmane. Pour moi cette religion ne me dis absolument rien je ne pratique pas à part ne pas manger de porc et croire en dieu avc respect !Ce qui m’a donné attention au judaisme ce sont bien les actes antisémites ainsi que la Shoah et ses survivants ! Je trouve d’ailleur ces actes absurdes ! J’ai lu de nombreux articles,livres,films sur ce sujet.. Je sent en moi toujours la défense d’israel !Je suis dans un bon lycée avc un très bon niveau ou fréquente de nombreux juifs ! Beaucoup d’entre eux ainsi que "d’autres personnes" me demande souvent si je suis juive et je leur réponds non avec hésitation ! C’est que Je me sent juive depuis plus d’ un ans !Ce qui m’a encouragé à me convertir plus tard au judaisme ! Cette religion me fascine autant de sa culture que du point de vue religieux ! Je la trouve énormément interessante ! L’hébreu me donne envie d’apprendre encore plus de jour en jour meme si je ne connais que qq mots, mais j’éspère parler cette langue couramment un jours !! Je vous avoue que je connait les fetes,la culture du judaisme,mais vaguement l’histoire du judaisme mais je suis prete à l’apprendre avc plaisir !Je suis tellement motivée que j’éspère réussir ma conversion ! Mais voilà je suis une jeune fille de 13 ans avec de nombreuses questions..Pensez-vous que l’on puisse se convertir au judaisme à mon age ?
Je voudrai etre une juive pratiquante mais pas non plus un judaisme ultra orthodoxe !
Quelles sont les différents formes de judaisme ainsi que leurs définitions(libéral,orthodoxe ,..) ?
Que veux dire etre juif sépharades,ashkénazes,..?
Lorsque l’on est convertie sommes-nous considérés comme personnes faisant partie du peuple d’israel ?
Au moment ou la conversion est faites,puis-je changé mon prénoms en un prénom hébreu ?
En éspérant que vous compreniez ma situation et que vous puissiez répondre à mes questions ! Bien à vous !
je voudrai ajoutée quel judaisme me conviendrai si je veux etre une juive pratiquante mais pas ultra orthodoxe ? Lequel serait plus simple à ma conversion ?
Bonjour,
J’ai 34 ans, j’ai eu une éducation religieuse catholique mais même si cela peut paraître étrange vers l’âge de 12 ans (j’étais scolarisé dans un établissement privé catholique) mon coeur s’est senti irrésistiblement attiré vers la religion juive et non pas vers le christianisme.
J’ai toujours senti quelque chose de difficilement explicable, qui me procurait beaucoup d’amour pour cette religion qui n’était pourtant pas mienne.
Je suis régulièrement des confèrences sur cette magnifique religion (j’étais hier à la table ronde avec Yeshaya DALSACE, Marc Alain OUAKNIN et Liliane VANA à Marseille), lit énormément, rencontre des hommes et des femmes de la communauté juive...
Mais je me sens un peu désorienté dans ma démarche.
Je suis de plus en plus décidé à me convertir, je n’ai pas peur du regard des autres et du long travail qui m’attend. Je veux toujours en savoir plus avant de me lancer dans cette belle aventure.
Merci au Rabbin Yeshaya DALSACE pour ses interventions et ses très belles prises de positions qui m’ont vraiment rassuré sur certaines de mes inquiétudes. Je reviendrais vers vous avec joie pour demander une conversion.
Emmanuel - Marseille
Bonjour,
j’ai lu attentivement votre article sur la conversion. Je suis né , il y a 54 ans, dans une
famille catholique. cette foi dont j’ai "herité" n’est pas la mienne. Depuis toujours, et sans que je puisse expliquer rationnellement pourquoi...je me sais juif.
Tout au long de ma vie , j’ai lu sur l’histoire du peuple juif, et sur l’état moderne d’Israel, né 10 ans avant moi. Je suis ignorant sur la Torah et ne parle pas l’hébreu, et pourtant, au fond de moi l’élan est si fort. Je suis allé 2 fois en Israel, l’an dernier et cette année en juin. J’ai passé des heures devant le Kotel avec le sentiment que j’étais enfin "chez moi".
Je ne suis ni un fou, ni un paumé en quête de "quelque chose". Je travaille depuis 32 ans pour une compagnie aerienne et suis socialement intégré.
Pour conclure, organisez vous des réunions d’informations pour des individus en chemin...
et qui ne savent pas par où commencer ?
merci d’avoir pris le temps de me lire
philippe
Bonjour,
J’ai 17 ans et je me pause beaucoup de questions.
Je ne sais pas encore si je souhaite me convertir au judaïsme, mais j’ai étudié pas mal de religion, et c’est celle qui m’intéresse le plus, à laquelle je me rapproche le plus.
Je ne sais pas par où commencer pour me rapprocher du judaïsme, et je voudrais sans doute me convertir par la suite, auriez-vous quelques conseils pour moi ?
Merci pour tout ce travail.
salut,
je suis un jeune étudiant marocain pauvre né le 29/01/1988 à agadir j’ai été un musulman .ça fait 4ans que je ne pratique pas l’islam ni croyant ni pratiquant je ne fait pas le ramadan
je veux etre un juif est ce que cela est possible dans mon pays ou vous pouvais me donner des contacts tres utile pour avoir la religion judaisme et est ce qu’il y a un soutien humanitaire pour un nouveau né pour un juif .
voici mon numero de telephone +212662024761
mes salutations
Bonjour ! (Boker tov !) J’ai quelques questions à vous posez.. Excusez-moi de vous prendre un peu de temps,mais si vous pourriez répondre s’il vous plait ..! :) pour moi c’est très important..! Bon voilà,J’ai 14 ans et j’ai appris beaucoup de choses grâce à votre site qui m’a beaucoup aidée,merci. Mais quelques trucs que j’ai pas vraiment compris.. Voilà : depuis toujours je m’intéresse énormement à La Religion Juive tout particulièrement depuis le Décé de Mon Père qui lui était Juif.. Et ma Mère qui elle , ne l’était pas , ce qui fait donc de moi une non-Juive.. Bon,Depuis le départ de mon père je me suis mises a livre des ouvrages Juifs,à écoutée des musiques juives..à apprendre quelques mots hébreux (Ma Famille du côté de mon père me fait partagé les Grandes Fêtes .. Les repas.. Mes cousins qui eux ont fait leurs Bar Mitsva M’apprennent des mots et me donnes des titres de musiques pour que les écoutes (et j’en connais quelques une Part coeur !)J’ai était presente a plusieurs fête juives.. Des bar mitsva ,des mariages..! J’aimerais énormement me Convertir,déjà pour mon père qui lui voulait m’apprendre des choses mais a cause de sa maladie .. Il ne pouvait pas .. Mais il me disait quelques mots..<3Il voulait me mettre dans cette religions, Je le veux aussi mais pas seulement pour mon Papa,Mais aussi pour Dieu !<3 .. C’était pour savoir si malgrès mon jeune age , serait-il possible , bien évidemment en apprenement la langue et l’histoire de me convertir ? Et est-ce que grace a la Religion de mon Papa sa serait plus facile pour moi de le faire ? Pour apprendre tout .. vaut mieux que je vois un Rabin ou bien plutot que je fasse des cours avec un Professeurs Hébreu ? Enfin.. J’ai beaucoup de questions.. Est-il possible de pouvoir parlée en privée avec quelqu’un pour qu’il puisse m’aider ? :( merci d’avance,En espèrent avoir une reponce :) LeHitra’ot ( :
Bonjour , je cherche des réponses à ce qu’ils nous arrivent à moi et ma famille . Ma mère est une reconverti depuis l’age de 18 ans est en à 63 . À l époque ma mère et mon père se sont mariés est on eu une kitouba par un grand rabbin à Marseille , moi et mes frère sont circoncisez et avons tous fait le Talmud et ma sœur aussi . Mon petit frère va au consistoire pour annoncer sont mariage comme tous juif avec sa fiancé et la problème . Le grand rabbin de Marseille lui dit que la kitouba et valable mes il manque le certificat de conversion , tous étonner par cette réponse nous allons tous au consistoire voir le rabbin et la il pose dix mille question on aurait dit qu’ il voyer le diable , il veut pas entendre parlez de nous , et on lui dit nous somment juif et il répond en nous tuent le cœur moi et mes parents non vous ne laite pas . Ont croyaient que ciel nous tomber sur la tête . Il posait des question qui été témoin et ont lui répond beaucoup de personnes mes ils sont mort aujourd’hui . Il sait que ses long mes aujourd’hui je pourrais tellement vous en raconter , mes pourquoi nous rejeté sans vouloir nous aider ou cherche une solution ses très grave on est tous à la quarantaine et nous somment chômer Chabbat et mon père est chômere à la synagogue . Comment peut on détruire des famille en leur ferment la porte au nez avec tous se que ma mère a fait jusqu à aujourd’hui .. Aider nous s’i vous plaît
Cher monsieur,
Je ne peux h←las vous aider n’ayant aucun pouvoir sur le consistoire toujours aussi fermé et qui cultive en effet une politique du soupçon et une vision bien " biologique " du judaïsme. Le grand rabbin Bernheim, en plusieurs années de pouvoir, n’a pas changé grand chose à une politique à nos yeux très condamnable et même contraire à l’esprit de la Halakha .
La seule chose que nous puissions faire, c’est proposer des alternatives à une institution qui ne remplie plus son rôle correctement. Si vous voulez organiser un mariage dans le cadre du mouvement massorti , vous serez bien reçu, mais je suppose que vous attendez un mariage consistorial et c’est donc au sein du consistoire qu’il faut trouver une solution.
Dans tous les cas, vous devez comprendre que l’orthodoxie fermée et soupçonneuse ne représente fort heureusement qu’une minorité dans le judaïsme mondial et qu’en France, elle est facilement contournable, même si elle a le pouvoir dans le consistoire . Ecrivez au grand rabbin de France, qui sait... Sinon, passez par le mouvement massorti ou d’autres alternatives (Rav Meloul à Marseille ?).
Bonne chance
rabbin Yeshaya Dalsace
Merci rabbi , mes le jour que nous avons été le rav meloul était présent dans le bureau avec le rabbin hoana et lui aussi se foutais de nous en disant que rien été bon .. Comment faire avec ses gants aussi fermé et de mauvaise volonté , on pourrait croire qu’il se prenne pour dieu , même pour vous dire encore mieux le rav mimoune en personne nous a fait une lettre à remettre à rav hoana en lui expliquant que nous de bon juif avec tous nos valeur et pratiquant et que ma mère avait été reconverti que lui même avait refait la kitouba par ce que l,autre était ancienne même avec tous ses éléments il veut rien savoir . Ses pas grave chaqu’un sa conscience et sa honte , nous nous somment juif et on le restera , si ses la question de dire le jour de mourir vous serez pas enterrer chez les votre que dieu nous donne la force d’arrivé à notre reconnaissance et qu’achem puisse pardonner ses marabout de notre si belle religion . Si j’étais millionnaire le problème était régler . Merci encore rabbi de votre temps pour m’avoir répondu et votre gentillaise , qu’achem vous donne tous se que vous avez besoin et encore de très bonne fête de pessah .
Shalom, je vous fais parvenir mon modeste témoignage sur la conversion.
Depuis mon adolescence j’ai sans aucune raison apparente été attiré par je judaïsme, les années passant j’ai commencé avec l’aide d’amis a pratiquer, à 18 ans je suis parti en Israël pour les vacances d’été où j’ai vécu l’expérience fabuleuse du Kibboutz.
A 53 ans ma vie professionnelle plus calme m’a permis de pratiquer avec assiduité, et depuis 6 ans j’assiste avec mon épouse et pour ma plus grande joie mon fils à tous les offices et fêtes partageant la vie de ma petite communauté dans laquelle j’ai été intégré sans difficulté (en opposition avec des expériences aux des contacts durs et parfois humiliants lorsque je vivais en région parisienne). Il y 5 ans j’ai demandé à entamer un processus de conversion, pour avoir rendez-vous avec un rabbin quelle galère car le plus proche est à 120 kms, après des appels téléphoniques à répétition, des promesses d’être reçu prochainement...toujours rien et au final devant ma persistance j’ai obtenu la réponse suivante " Pour votre fils c’est ok mais vous, aucun Beth Din n’acceptera votre conversion si vous resté marié à une non juive". Pour info je suis marié depuis 35 ans, ma femme m’accompagne à tous les offices depuis des années, tient la maison comme il se doit mais âgée de 70 ans elle n’entend pas reprendre des études difficiles et passer des examens complexes pour prouver sa foi en Hachen. Cette situation est douloureuse, car la conversion je la sens comme la fin d’un long exil que je n’ai pas choisi. Bref je mon amour pour Hachen et sa Torah est indéflectible et cela m’aide à supporter cet exil dont je ne vois pas la fin. Chavoua tov à tous.
Bonjour Rav Yeshaya Dalsace,
Je suis chrétienne évangélique. Très attirée par l’ancien testament et le judaïsme. MA soeur a épousé un Cohen . Malgré sa conversion, elle se sent ostracisée. Son fils aussi. Une source de souffrance
Mon amour pour Israël et mon adhésion au judaïsme se délitaient peu à peu en raison de positions dures des fondamentaliste religieux. Grâce à vos enseignements sur la conversion que je viens d’écouter, ré écouter et que je vais écouter encore et encore, vous venez de restaurer tout ca. Je ne pensais pas que cela existe, un enseignement si moderne, ouvert aux autres sans trahison de la Halakha . Merci
Cher Mon le Rabbin ,
Dans le cadre de la conversion d’une femme, est-il nécessaire de se rendre à la synagogue au même rythme qu’un homme ? Il me semblait que les femmes étaient dispensées d’y aller, je veux dire que ça ne serait pas une obligation pour elles, saufs pour certaine fêtes et jours importants.
Qu’en est-il réellement ?
Bien sincèrement
Bonjour,
Je souhaiterai commencer une conversion au judaïsme. c’est un choix longuement réfléchi après de nombreuses lectures.
Je vis actuellement à Bordeaux, il n’y a pas de synagogue Massorti comment puis-je procéder ?
Merci de votre réponse
Cordialement
Amy
Bonjour,
Je veux me convertir mais je n’ai pas la possibilité de me déplacer pour des cours ou apprendre l’hébreu. Existe t’il des cours en ligne ? Pour suivre à mon rythme avec le suivi d’un Rabbin tuteur ?
Il y a une synagogue dans ma ville mais j’ai vraiment peur d’y aller et ne pas être accepter surtout si je veux aller dans la communauté Massorti ...
Cordialement