Le film s’inspire de l’histoire vécue de deux athlètes britanniques concourant aux Jeux Olympiques d’été de 1924 à Paris. L’Anglais Harold Abrahams (interprété par Ben Cross), juif, surmonte l’antisémitisme et la barrière de classe pour pouvoir se mesurer à celui que l’on surnomme l’Écossais volant, Éric Liddell (Ian Charleson) au 100 mètres. Liddell, fervent pratiquant protestant presbytérien, déclare cependant forfait car ses convictions lui interdisent de courir un dimanche. À la place, Liddell est autorisé à prendre le départ du 400 mètres, un jeudi.
Le canevas est complexe et suit en parallèle les expériences d’Abrahams et de Liddell tout en dressant le portrait de leurs caractères et de leurs tempéraments face à l’adversité.
Un véritable hymne au dépassement de soi et à la force des convictions. Sans doute un des plus beaux films réalisés sur le sport. Et d’une élégance malheureusement trop rare...
La question de l’antisémitisme bourgeois, préjugé de classe autant que religieux n’est pas le sujet principal, mais il est habilement traité. Le portrait d’Abrahams, juif en quête d’intégration, voir d’assimilation dans la haute société anglaise est tout à fait révélateur d’une époque et d’un certain état d’esprit.
• Nominé pour sept oscars en 1982, il remporte 4 trophées dont celui de la meilleure photographie de la meilleure musique (composée par Vangelis), et du meilleur film.
• BAFTA du meilleur film
• Golden Globe Award : Meilleur film étranger