Les proches peuvent aider ceux-ci à vivre leur deuil, à l’exprimer par les paroles, et expurger la douleur par les rites afin que leur vie triomphe de l’épreuve ; il faut être à l’écoute des endeuillés, leur donner la possibilité qu’avec le temps et l’amour de leurs proches, ils puissent trouver les ressources pour ne pas se meurtrir en s’abandonnant à un chagrin qui détruirait leur projet d’existence.
Il importe de visiter les endeuillés durant leur deuil et de respecter leurs rythmes : ne pas s’imposer outre mesure, accepter les silences et les pleurs, être présent à celui qui souffre au mieux de vos forces. Dans tous les cas, prenez conseil auprès du rabbin .
Sont directement concernés par les règles traditionnelles du deuil : les parents proches, soit les fils et filles, époux et épouse, frères et sœurs, père et mère du défunt, dès lors qu’ils ont atteint leur majorité religieuse (12 - 13 ans).
Les fils (et filles, si elles le désirent, voir article sur ce sujet) du défunt sont tenus de réciter le Kaddich durant la période qui leur est impartie mais en l’absence des enfants, les petits-enfants peuvent le faire, voire un parent ou ami proche (parfois un père ou une mère pour son fils ou sa fille, un mari pour sa femme, etc.).
Les autres membres de la famille ou amis proches s’associent au deuil en marquant leur soutien aux endeuillés : repas, procédures administratives, visite des endeuillés, présence lors du Shiva , etc. S’ils désirent prendre sur eux quelques règles du deuil (sauf le Kaddich ), on ne les en empêche pas.
Ces différents rites sont là pour aider l’endeuillé, non pour ajouter à sa peine. Ils lui permettent de se consacrer pleinement à sa douleur, à ne pas la cacher, à l’exprimer même physiquement en se négligeant. Certains ne désirent pas suivre toutes ces coutumes, ils ne doivent pas en être culpabilisés. Par contre, ils doivent comprendre que l’ensemble de ces règles représente une sage manière de faire son deuil, de s’y plonger pleinement pour mieux en sortir. Ils est bon de faire confiance à la sagesse ancestrale des rites juifs qui connaissent la profondeur de l’âme humaine.
— Avant l’enterrement :
Le deuil ne commence vraiment qu’après les funérailles. Avant les endeuillés proches sont "Onen". Ils peuvent allumer une veilleuse, dire des psaumes, veiller le mort. Ils ne disent pas encore le kaddish et ne commencent pas encore les 7 jours.
Le corps du défunt :
Le judaïsme considère que le corps d’un défunt mérite le plus grand respect. On le compare parfois au rouleau de la Torah devenu inutilisable, et qui néanmoins, garde une partie de sa sacralité.
Allumer une veilleuse (bougie de longue durée) qui devra brûler, en la renouvelant durant les sept jours de deuil qui suivront l’enterrement. (symbole de l’âme du défunt encore présente parmi nous)
On recouvre tant que possible tous les miroirs d’une étoffe (nappe, drap, serviette) pour une durée identique (symboles de vanité).
Si le défunt est à la maison, essayez de le veiller jour et nuit (par relais). Durant la veille, on a coutume de réciter le livre des Psaumes (plus particulièrement les Psaumes 23 et 91).
Le corps du défunt est traditionnellement placé les pieds vers la porte, une veilleuse allumée à sa tête (certains en mettent deux, une à la tête et une aux pieds).
Le corps sera vêtu de vêtements blancs simples, en coton ou en lin. En règle générale, la modestie et la simplicité sont de mise dans un enterrement juif. Tout décorum excessif est considéré comme une vanité et contraire à l’esprit du judaïsme. C’est pourquoi le cercueil sera choisi dans le bois le plus simple. On peut entourer le défunt dans son propre Talit , à condition d’en avoir déchiré (couper les tsitsits avec des ciseaux) l’une des franges pour le rendre inutilisable.
Le visage du défunt sera recouvert d’un drap et ne doit pas être exposé au public. Dans le judaïsme on ne regarde pas les morts, par respect et afin de garder l’image vivante de la personne.
Les rites de la purification du corps seront exécutés par des personnes agréées : la "Hevra Kadisha". Ils se font soit à la maison, soit au reposoir. A défaut, on veillera à ce que le corps soit propre et traité décemment. Cela s’appelle la Tehora. (Pour en savoir plus sur ce rite http://www.massorti.com/Le-Rituel-d...
L’endeuillé avant l’enterrement :
L’endeuillé a le statut de onèn. Il ne consomme ni viande, ni vin (sauf Chabbat). Il ne dit pas les bénédictions qui accompagnent les repas, ni ne récite le Chema , ni ne met les Tefillin, il ne compte pas pour le minyan . Le onèn peut se rendre à la synagogue le Chabbat mais il ne montera pas à la Tora.
Pour le décès d’un père ou mère, certains ont la coutume de déjà réciter le Kaddich dès le décès, en minyan .
L’enterrement sera organisé dans les plus brefs délais. Même si les moyens de conservation moderne le permettent, il est considéré comme indécent de repousser trop longtemps la cérémonie.
Il est admissible d’attendre jusqu’à trois jours afin de rassembler les proches dont la présence à l’enterrement est jugée indispensable.
Par contre, il est considéré comme indécent de surseoir un enterrement afin d’organiser une cérémonie plus grandiose ou afin de pouvoir attendre la venue d’un plus large cercle de visiteurs. Le judaïsme refuse de voir dans un enterrement un événement « mondain ».
Dans ce genre de décision, c’est l’honneur du défunt qui compte avant tout en tenant compte cependant de la sensibilité familiale.
Il n’est pas d’usage d’apporter des fleurs à un enterrement juif. Ce n’est pas pour autant un interdit strict et il n’y a pas à se formaliser si certaines personnes le font. Mieux vaut cependant donner de l’argent à une institution charitable ou à la synagogue en mémoire du défunt.
Par contre, chacun présent, à commencer par les proches, jette un peu de terre (trois poignées) sur le cercueil. Cela exprime le devoir d’enterrer un mort qui incombe à chacun et le retour à la poussière.
Pour l’enterrement, évitez les chaussures en cuir, les bijoux en or, tout signe de vanité, penser à mettre une kippa.
Rite de la "Kri’a" : déchirure du vêtement. Préparez un vêtement qui devra être déchiré en signe de deuil durant la cérémonie (la famille proche uniquement : mari, femme, enfants, parents, frères et sœurs).
Dans tous les cas, référez-vous au rabbin de votre communauté ou de votre famille qui connaît les cas d’exception et jugera de la situation. Cette déchirure du vêtement permet de matérialiser la douleur morale et d’exprimer la déchirure irréparable que représente la mort d’un proche. Le vêtement déchiré sera gardé les sept jours (shiva ) et jeté ensuite (dans l’antiquité on le recousait car les vêtements étaient rares).
Le Kaddish
Il est prononcé auprès de la tombe en présence d’un Minyan . (Certains Massorti comptent les femmes dans ce minyan ).
Le Kaddish n’est pas le kaddish classique des endeuillés récité par la suite, c’est un kaddish exclusif pour l’enterrement. Voir PDF joint.
— Après l’enterrement :
Les sept jours de deuil "shiva "
Les amis et famille proches s’occupent au retour du cimetière de préparer un repas de deuil (œufs durs, lentilles, etc. aliments qui symbolisent le cycle de la vie et la renaissance). On a également la coutume de boire un verre de vin (kasher ) en signe de consolation et de partage. Une formule particulière de consolation est alors récitée sur la coupe de vin.
Ensuite, durant les sept premiers jours (le jour de l’enterrement compte pour le premier, le premier soir compte donc comme début du second jour), on reste chez soi, sans sortir durant les sept jours de deuil (sauf nécessité de se procurer de la nourriture mais en principe d’autres personnes devraient s’en occuper).
Essayez d’organiser un minyan (au moins dix personnes juives adultes) pour chaque soir (au moins) afin de pouvoir réciter le Kaddich .
Cette récitation du Kaddich se prolonge durant onze mois pour des parents défunts et trente jours, pour tout autre proche, mais à la synagogue. Si vous ne pouvez vous en acquitter quotidiennement, tâchez de venir le Shabbat à la synagogue pour le dire.
Évitez de travailler durant les sept premiers jours de deuil. Si cela vous est impossible, essayez au moins de l’éviter durant les trois premiers jours.
On laisse allumée une veilleuse (bougie spéciale) durant les sept jours.
La coutume est de s’asseoir à même le sol (on peut installer des matelas ou coussins par terre) ou sur une chaise basse. Les amis et proches viennent visiter et consoler la famille endeuillée à leur domicile. On les reçoit, on converse en toute amitié, il n’est pas d’usage de se saluer mutuellement (sobriété du rapport).
On évite musique et télévision. On ne fait aucune fête de famille. On n’étudie pas la Tora, sauf les règles et sujets liés au deuil, et sauf pour ce qui est dit en l’honneur du défunt.
Les endeuillés ne se font pas couper les cheveux (ni coupe, ni mise en pli), ne coupent pas les ongles, ne se rasent pas, ne se parfument pas, ne se frictionnent pas, ne se lavent que pour l’hygiène nécessaire, n’ont pas de rapports conjugaux. On ne revêt pas de vêtement fraîchement repassé.
En vue du Chabbat, il sera permis d’enlever le vêtement déchiré. Le Chabbat, les endeuillés ne montent pas à la Tora mais comptent pour le minyan . Le Chabbat l’emporte sur le deuil et l’on mange de la viande et on change de vêtements.
La journée du septième jour, on reprend un rythme de vie normal, on vaque à ses affaires, le deuil des sept jours et terminé. Si l’on peut, on ira ce jour rendre visite sur la tombe et y réciter quelques prières avec kaddish (si minyan ).
Les trente jours après l’enterrement "sheloshim"
C’est un deuil au second degré. Les interdits sont levés (sauf de se raser, se couper les cheveux et mettre des vêtements neufs, les vêtements propres sont autorisés), mais on évite encore toute fête. On continue à dire quotidiennement le Kaddich .
Le trentième jour qui suit l’enterrement (et non du décès), on fait éventuellement une petite cérémonie commémorative (éventuellement une étude dédiée à la mémoire du défunt) mais ont fait de toute façon le Kaddich .
L’année qui suit l’enterrement "shana"
Pour le décès d’un parent (père ou mère), on continue à dire le Kaddich pendant onze mois, et on ne participe pas à des fêtes en dansant et en faisant éclater la joie.
Pour tout décès, après un an (à dater de l’enterrement), selon la date du calendrier juif, on fait une commémoration (éventuellement au cimetière ou à la synagogue) : c’est le Jahrzeit (consultez le rabbin pour en fixer la date). On dit le Kaddich , on récite le El malé rahamim ou la Ashkava (en semaine), on allume une veilleuse. On offre la tsedaka (don pour la communauté, éventuellement objet cultuel ou culturel dédié à la mémoire du disparu, œuvres pour les nécessiteux).
Anniversaire du décès, "Jahrzeit"
D’année en année, on commémore le Jahrzeit (selon la date hébraïque du décès).
On allume une veilleuse durant 24 heures à partir du coucher du soleil.
Il est de coutume de monter à la Torah et d’offrir le kiddoush à la synagogue pour la date anniversaire.
Deuil et fêtes juives
Le sujet est assez complexe et mérite que l’on consulte le rabbin .
Pessah et Soukkot : Si l’enterrement a lieu durant Hol Hamoed, on fait kr’ia, on porte le deuil dans l’intimité, mais on commence les 7 jours après la fête. Par contre on compte les jours depuis les funérailles pour les shloshim.
Visite des tombes
En principe on ne doit pas aller souvent sur une tombe. La vie doit reprendre ses droits et le deuil ne pas se prolonger au delà du nécessaire.
Il est de coutume néanmoins de rendre hommage aux proches en allant visiter leur tombe, la nettoyer, dire quelques psaumes...
Une très ancienne coutume demande que l’on pose une petite pierre sur le tombeau lors d’une visite.
Les parents non-juifs du défunt.
De plus en plus, du fait des mariages mixtes, des proches du défunt ne sont pas Juifs ou ont un statut non conforme avec la Halakha (enfants de père juif et de mère non-juive).
Ces proches, peuvent très bien s’associer pleinement aux rites traditionnels du judaïsme et les pratiquer s’ils le désirent, car le deuil est avant tout le leur. Les règles de deuil sont faites pour accompagner et consoler, pas pour séparer ou heurter. Les proches parents non-juifs pourront donc se conformer à ces rituels.
Par contre, ils ne peuvent être comptés dans le minyan (quorum de 10 personnes juives nécessaire pour dire le kaddish ), mais ils peuvent s’associer à la récitation du kaddish si un minyan est présent. Cela doit bien sûr être fait en accord avec le rabbin officiant.
Perte d’un grand parent :
Les lois de deuil ne s’appliquent qu’aux proches au premier degré. On ne porte donc pas le deuil pour ses grands parents. Cependant on peut marquer le coup et chercher à exprimer sa douleur selon certains rites de la tradition : allumer une veilleuse, réciter éventuellement le kaddish , dire des psaumes.
On ne doit pas cependant tenir un rôle qui ne serait pas le sien et marquer le deuil de façon trop complète, on s’associe au deuil de façon volontaire, ce qui est différent. Il peut en être de même avec un ami proche, ou un parent éloigné qui a beaucoup compté.
Dans le cas où personne de proche ne dirait le kaddish , on peut prendre sur soi de le dire régulièrement pour la mémoire du défunt.
Présence des enfants à l’enterrement :
Il n’est pas nécessaire d’emmener un enfant à un enterrement. Cela peut être choquant pour lui. Par contre, on peut le faire dans certains cas et en prenant certaines précaution d’accompagnement. Ne pas emmener l’enfant assez mature peut provoquer chez lui un sentiment de frustration et d’exclusion.
Il faudra donc juger au cas par cas en sachant qu’il vaut mieux éviter à priori. Ne jamais insister en tout cas pour emmener un enfant, même un peu grand.
Judaïsme et crémation
La crémation est contraire à la tradition juive, mais de plus en plus pratiquée. Les rabbins massorti acceptent d’organiser des prières traditionnelles au moment de la levée du corps, mais pas au crématorium. Voir article sur ce sujet http://www.massorti.com/Cremation-e...
Bibliographie
Épître de la vie - Guide des coutumes traditionnelles juives en situation de maladie grave et de deuil
de Jonathan Wittenberg (éd. In Press)
Kaddish par Wieseltier. Un très bon ouvrage, sorte de journal de deuil qui cherche à mieux comprendre le rite de la récitation du kaddish et le rapport à la tradition.
Contacts
Si vous désirez entrer en contact avec un rabbin de sensibilité massorti yeshaya@massorti.com 0669128073 ou voir également la liste des communautés massorti et des rabbins :
http://www.massorti.com/-Massorti-e...
Liste des communautés consistoriales (orthodoxes ) :
http://www.consistoire.org/liste,56...
Il existe également plusieurs rabbins libéraux susceptibles de vous accompagner :
Association Française d’Information Funéraire
http://www.afif.asso.fr/francais/De...
Messages
Bonjour,
En cas de déplacement en province, ou il n’est pas possible de dire le Kaddich , quelles sont les possibilités de remplacement lorsque nous sommes dans la période après 30 jours.
Merci
Monsieur,
Le kaddish n’est pas une obligation mais une coutume. Au départ, ce n’est même pas une prière pour les morts. La coutume demande à l’endeuillé de le réciter quotidiennement s’il le peut, en tout cas le plus souvent possible. Dans le cas où la personne ne pourrait le faire, comme dans un cas de déplacement ou autres empêchements, il n’y a aucune raison de culpabiliser pour cela. Il existe également toujours une solution, demander à sa synagogue habituelle que quelqu’un le récite en votre nom.
Dans tous les cas, il existe un kaddish muet dans le cœur de l’endeuillé et c’est ce kaddish -là qui compte le plus.
Puissiez vous trouver consolation parmi les endeuillés de Sion et de Jérusalem…
Rabbin Dalsace
bonjour, j’aimerais avoir une précision par rapport au texte de Jérémie chap 16 vs 7, qui parle de rompre le pain avec la famille en deuil et la coupe de consolation qui est offerte.
merci beaucoup Marielle
Bonjour,
Je désirais juste m’informer.
Lors de l’inhumation en elle-même, y a-t-il des rituels bien précises ? Par exemple, le corps doit-il être obligatoirement mis dans un cercueil en bois ou dans un linceul ?
Bonne journée,
Viviane TITS
A l’origine on mettait les corps dans un linceul et il n’y avait pas de cercueil. À une époque (deuxième temple et Jésus), en tout cas en Israël, on posait le corps enveloppé dans un linceul dans une grotte et il y restait une année, à la suite de quoi on rassemblait les ossements dans un petit cercueil en pierre le plus souvent placé dans un coin de la grotte.
Par la suite, on enterrait à même la terre dans un linceul.
Depuis le 18e siècle, on enterre dans un cercueil en Europe car la loi l’oblige. En Israël on continu à enterrer dans un linceul à même la terre.
Par ailleurs il existe de nombreuses coutumes pouvant varier d’une région à l’autre.
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
quelles sont les coutumes anciennes d’enterrement des juifs concernant le mort ?
linceul, position du corps, des membres ..etc...
Merci pour vos réponses. JL
Le corps est allongé, bras au corps, habillé d’une sorte de pyjama blanc après avoir été lavé rituellement, la tête enveloppée dans un capuchon blanc. Il est ainsi placé dans le cercueil. Le corps n’est jamais exposé à la famille et proches.
Yeshaya Dalsace
Converti au judaïsme puis je être enterré à côté de mon conjoint juif qui n’est pas marié avec moi ?
bonjour
si on est né avant le mariage de ses parents, est-on considéré comme une " batarde" ? , et comment doit on observer le deuil ?, comme si on était une enfant légitime ? ou differement ?
merci de bien vouloir me répondre
isabelle sadat
bonjour
si on est né avant le mariage de ses parents, est-on considéré comme une " batarde" ? , et comment doit on observer le deuil ?, comme si on était une enfant légitime ? ou differement ?
merci de bien vouloir me répondre
isabelle sadat
Non, on n’est pas "bâtard". Dans le judaïsme, le mamzer est un enfant né d’une relation adultérine, pas de l’amour libre.
Pour la question du deuil, tout autre question, vos parents sont vos parents quel que soit votre statut ou le leur et on doit bien sûr respecter le deuil.
Il faut bien comprendre que le statut du mamzer dans le judaïsme est avant tout dissuasif et de facto, toute discrimination imposée à cet enfant est profondément injuste. Il faut être bien fanatique et inhumain pour empoisonner la vie d’une personne pour une question de condition de sa conception... Un bon rabbin doit à mon avis étouffer l’affaire.
Quant au mamzer lui-même, il vaut tout à fait une autre personne. Les rabbins du Talmud l’ont déjà formulé en disant qu’un mamzer savant vaut mieux qu’un Cohen gadol ignorant...
Un judaïsme humaniste ne doit pas insister sur ces discriminations, ce que formule à sa façon le Talmud .
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
je voudrai savoir s il est courant qu une famille juive endeuillée fasse appel à la communauté, aux amis, pour financer l enterrement même si leurs ressources semblent nécessaires pour assurer les frais liés aux obsèques, sommes qui seront remboursées 15 jours après l’enterrement ? Existe t il une "solidarité du deuil" comme dans certaines autres religions ?
Merci à l’avance de votre réponse.
bonjour,
faisons nous des enterrements le samedi ??
Excusez mon ignorance..
merci
Jamais d’enterrement le shabbat. Si on peut on fait la veille (le vendredi), sinon on attend le lundi (car en France pas pompes funèbres le dimanche).
Rabbin Y. Dalsace
bonsoir ,juste une question .
On m’a dit qu’il ne fallait pas laisser une veilleuse allumée toute l’année pour ma mère qui est décédée le 11 septembre 2012 car son ame ne pouvait pas partir tant que nous laissions allumer cette veilleuse .pouvez-vous me repondre svp je nesais pas quoi faire car tout le monde me dit de faire comme je le sens mais maintenant qu’on a mis un doute je suis désemparée .merci de votre répose
Doit on changer de chaussures, lors de l’enterrement, pour les proche de la famille ?
Les personnes non concernees par le deuil(gendre...) peuvent elles dormir dans la meme maison que les personnes portant le deuil, pendant les 7 jours apres l’enterrement ?
La coutume de changer de chaussures au cimetière ne se pratique quasiment plus en France. Le faire une fois rentré chez soit est largement suffisant. Le principe est que l’endeuillé se déchausse par signe d’humilité et de tristesse (même principe qu’à kippour). L’idée était d’aller pied nu, mais qui aujourd’hui fait vraiment attention à ce genre de choses ? On portera des chaussures simples et de préférence sans cuir durant les 7 jours si on doit sortir de chez soi.
Le gendre peut dormir chez les endeuillé si sa présence peut aider ou réconforter, ou encore pour des raisons de commodité. Par contre, si sa femme est en deuil, les relations intimes sont interdites durant cette semaine de deuil. Certains vous diront que dans ce cas, qu’il ne dorme pas sur place... Notre vision est plutôt de laisser les gens gérer en adultes ce genre de restrictions intimes.
Que les endeuillés trouvent consolation et que leurs proches les soutiennent et soient en paix entre eux. Voilà l’essentiel.
Rabbin Yeshaya Dalsace
Bonjour Monsieur le Rabin
existe t il des régles particulieres pour le deuil d’un demi frere ?
Dans le cas d’une levaya en province ( ou à l’etranger ) peut on prendre le deuil en revenant chez soi, et comment sortir des shiva
Merci d’avance
Voir en ligne : http://internet explorer
Vous devez respecter les règles de deuil normales. Votre deuil commencera dès l’enterrement, mais les shiva ne seront effectives qu’une fois chez vous.
A la fin, vous mettez fin au shiva (le 7e jour), vous allez dans une synagogue pour le kaddish .
Yeshaya Dalsace
bonjour
existe t’il un tarif en vigeur pour le lavage d’un corps avant son inhumation ....?
ou bien chaque personne donne en fonction de ses possibilités"mitzvah" ?
cordialement
Bonjour,
Ma fille est décédée. Son mari n’est pas juif.
Ses obsèques auront lieu dans 2 jours.
Que doivent faire ses frères en l’absence d’un mari juif ??
merci d’avance
Nos condoléances,
cela ne change rien et les frères ont exactement les mêmes devoirs envers leur soeur et doivent donc prendre le deuil.
Rabbin Yeshaya Dalsace
Ma femme est convertie au judaïsme par le Rabinat. L’enterrement de sa mère ( catholique) aura lieu le jeudi a 16 h. a la Londe les Maures (var ). Elle sera de retour le vendredi ! Mis a part le Chabath, doit-elle observer la shiva . A part notre soutien familial, y a t - il d’autres obligations a observer !
Remerciements et Chabath chaom
Voir en ligne : http://sfr
Bonjour
pendant combien de temps on ne doit pas se raser pour le décès d’une mère ?
Merci
david Benaim .
30 jours à partir de l’enterrement.
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
je souhaiterais savoir comment prendre le deuil lorsque la nouvelle parvient plusieurs semaines après la mort de parents et qu’ils sont déjà enterrés dans le pays où le décès a lieu. Merci et Chabbat Chalom.
Bonjour,je viens de perdre ma mére et je voulais savoir si je peux reconsommer de la viande aprés les 7 jours ?MERCI
Ma maman est decedee le 28 novembre 2017 a 8 heures du matin et a été enterree le 30 novembre 2017 a 16 heures.
Le mois de deuil se faira un mois apres le jour de son deces soit le 28 decembre 2017 ou le jour de son enterrement soit le 30 decembre 2017.
En outre, le 28 decembre correspond au jeune du 10 teveth et le 30 decembre est un shabath. seraoit il possible de decaler la date d anniverssaire.
Bonjour,
Ma femme est convertie officiellement au judaïsme.
Lors du décès de l’un de ses parents - non-juifs - doit-elle ou peut-elle respecter les règles juives de deuil ?
Merci par avance pour votre réponse
Bien cordialement
Un converti au judaïsme doit bien évidemment marquer le deuil pour ses parents non-juifs et peut tout à fait appliquer l’ensemble des règles de deuil.
Un converti au judaïsme doit respecter ses parents dans la vie, comme dans la mort. Même si en théorie, on considère le converti comme ayant vécu une "nouvelle naissance" et qu’on rattache sa filiation juive à Abraham et Sarah.
Le contraire serait choquant et inhumain.
Pensées chaleureuses
Yeshaya Dalsace
Bonjour,
Je voudrais vous demander votre avis si possible :
Je viens, nous venons de perdre mon pere, il y a que 10 jours, je voudrais beaucoup continuer a allumer une bougie chaque soir jusqu a un mois, psychologiquement, les sept jours me sont tres courts. Y a t il un inconveniant-irrespect etc ? Merci beaucoup d avance.
Aucun problème. La règle est de le faire durant les 7 jours, mais il existe aussi la coutume de le faire jusqu’au shloshim (30e jour de deuil) et même toute la première année.
Que vous trouviez consolation et son âme le repos
Yeshaya Dalsace