Une histoire moderne d’Israël
Elie Barnavi Flammarion - Décembre 1998
Un vieux peuple dispersé et décimé qui, sous l’impulsion d’une idéologie neuve aux étais anciens - le sionisme - revient à la terre qui l’a vu naître, arrache l’indépendance à un environnement hostile, se coule dans un Etat-nation moderne qu’il accommode à sa façon de pratiques ancestrales, renoue avec la langue des aïeux tout en s’offrant une culture originale, se taille une place au soleil, conquiert de haute lutte son droit à la "normalité" sans abandonner pour autant la revendication d’une radicale altérité, se dote d’une redoutable puissance militaire, moyen de survie avant de devenir instrument de domination...
– Quatrième page de couverture -
Israël de Moise aux accords d’Oslo
Collectif Le Seuil – 1998
Introduction d’Alain Dieckhoff
Repris d’un numéro spécial de L’Histoire, revu et complété, cet ouvrage retrace l’évolution du peuple juif dans sa relation à la "terre promise" : depuis Moïse jusqu’à l’interminable conflit israélo-palestinien, en passant par deux mille ans de diaspora.
– 4ème de couverture –
Le Septième million
Tom Segev
Ed.Liana Lévy – 2003
Le septième million raconte une longue histoire : la réponse sioniste à la montée du nazisme et à l’arrivée des premiers réfugiés allemands : la réaction dénuée de compassion de la communauté juive de Palestine face à l’extermination des Juifs européens ; les premières rencontres, douloureuses et sans compréhension, entre cette communauté et les survivants, puis l’acceptation du passé à partir du procès Eichmann. Cet ouvrage majeur est l’un de ceux qui ont le plus ébranlé le récit fondateur de l’État d’Israël.
– 4ème de couverture -
La guerre de 1948 en Palestine : aux origines du conflit israélo-arabe
Ilan Pappé 2005
Traduit de l’anglais par Michel Luxembourg.
Cinquante ans après les événements, l’ouverture des archives sur la guerre de 1948 a permis à Ilan Pappé d’écrire une histoire qui remet en cause nombre de mythes. Il montre que la miraculeuse victoire d’Israël sur les armées coalisées de cinq pays arabes fut en fait la victoire logique du plus fort, du plus soutenu, du plus motivé. Il raconte l’exode des Palestiniens chassés de leurs terres et leur destin de réfugiés. Il redistribue les responsabilités de l’échec des négociations après la fin de la guerre. De ce livre, personne ne sort indemne, ni les Israéliens, ni les archaïques dirigeants palestiniens, ni les régimes arabes voisins, ni les grandes puissances. Un ouvrage indispensable pour comprendre l’actualité du conflit israélo-palestinien.
– 4ème de couverture –
Israël, un Etat en quête d’identité
Claude Klein Casterman - Juillet 2000
A l’approche du XXIème siècle, Israël vit une période paradoxale.Voici un Etat qui, après s’être affirmé dans et par la guerre, parvient enfin à signer la paix avec certains de ses voisins (l’Egypte, la Jordanie). Un Etat moderne, qui assure désormais à ses citoyens un revenu annuel moyen proche des pays européens. Et pourtant, au moment où il vient de fêter son cinquantenaire, l’Etat d’Israël traverse une véritable crise d’identité. Tensions entre populations d’origines diverses, dont on avait cru qu’elles s’étaient fondues pour former un Homo hebraicus nouveau, choc entre des conceptions religieuses qui plongent au plus profond de l’histoire et des milieux vivant déjà dans un postmodernisme de pointe : tout se passe comme si le pays tout entier avait perdu une partie de ses mythes fondateurs. Cet ouvrage fait le point sur les paradoxes qui secouent la société israélienne, en suivant son évolution depuis la création de l’Etat.
– Quatrième page de couverture –
Atlas géopolitique d’Israël. Aspects d’une démocratie en guerre
de Frédéric Encel, avec cartes et infographies de Alexandre Nicolas (collection Atlas Monde, 80 pages, 15 euros, Edition Autrement).
S’agit-il d’ailleurs d’un livre ou d’un atlas géopolitique ? Et qu’est ce qu’un atlas géopolitique ?
Frédéric Encel : Oui et non ! Certes il s’agit d’Israël comme les titre et sous-titre l’indiquent, mais pour la première fois en français sous la forme de cartes. 50 cartes en couleur, la plupart en relief, pour comprendre les enjeux géographiques, démographiques ou encore stratégiques de l’Etat juif. J’ai voulu cet atlas comme un outil de précision ; cette fois, le texte n’est que le support de cartes et autres tableaux et schémas, et non le contraire. Or plus les conflits sont nombreux et les territoires exigus, plus il est indispensable de les illustrer par des cartes. Lorsque je dis à mes étudiants de Sciences-Po que la largeur minimale d’Israël est de 14 kilomètres, ils ne réagissent pas ; mais quand j’ajoute que cela correspond à sept fois les Champs-Elysées, ils arrêtent d’écrire et lèvent la tête...
Question : Vous explorez dans cet atlas la stratégie et la politique de défense et de sécurité d’Israël, avec des cartes des attentats ou des implantations juives, également. De quoi s’agit-il ?
Frédéric Encel : Il s’agit par exemple de montrer concrètement où se sont situés les principaux attentats, et de mettre cette réalité en rapport avec l’érection de la barrière de séparation. Là, la raison de la chute du nombre d’attentats de type "kamikaze" s’évalue immédiatement. De même, la radiographie d’une implantation emblématique, Ariel, me semblait novateur et intéressant. J’ai tenu aussi à montrer les points névralgiques de la sécurité d’Israël, les principales sources d’eau (Golan notamment), ou encore le rayon d’action des missiles iraniens dans la région... (extrait d’une interview au CRIF)